mercredi 6 août 2014

Le pape François maintient le signe de la paix avant la communion et donne des indications pour éviter la “confusion“.

Dans une lettre approuvée par le pape François, la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements indique aux évêques du monde entier que le signe de la paix doit être maintenu juste avant la communion et donne plusieurs indications pour éviter la “confusion“ à ce moment de la messe. Cette missive, datée de juin 2014 mais diffusée brièvement par le site du diocèse espagnol de Lérida le 31 juillet avant d’être retirée, apporte ainsi une réponse au débat qui avait été ouvert lors du Synode des évêques sur l’eucharistie, en 2005.

Dans son exhortation apostolique post-synodale Sacramentum caritatis, publiée en 2007, Benoît XVI (2005-2013) avait ainsi invité les congrégations compétentes à se pencher sur la question du rite de la paix. Dans la lettre du préfet de la congrégation en charge de la liturgie, le cardinal Antonio Cañizares Llovera, à laquelle I.MEDIA a pu avoir accès, il est précisé que le dicastère s’est ainsi adressé aux conférences épiscopales pour étudier cette problématique. Il s’agissait d’avoir leur avis sur le maintien ou non du signe de la paix avant la communion, “afin d’améliorer la compréhension et le déroulement de ce geste“. “Après une profonde réflexion, il est apparu convenable de maintenir le rite de la paix à sa place traditionnelle et de ne pas introduire de changements structurels dans le missel romain“, lit-on dans cette circulaire.

Plusieurs autres “dispositions pratiques“ sont également mentionnées, afin de “mieux exprimer“ ce signe et “de modérer les excès qui suscitent de la confusion dans l’assemblée liturgique juste avant la communion“. La lettre souligne ainsi que ce geste n’est pas obligatoire, qu’il peut être “omis“, et qu’il doit même l’être dans certains cas. La paix doit se donner par des “gestes appropriés“ et il convient au besoin de changer les nouvelles éditions du missel dans les pays où des gestes “profanes“ auraient été adoptés pour le signe de la paix. D’autres “abus“ devront être évités : la missive demande ainsi de ne pas introduire de chant de paix, que les fidèles ne se déplacent pas au moment de ce geste ou encore que le prêtre ne quitte pas l’autel pour aller donner la paix à quelques fidèles.

“Cette lettre est pour tout le monde“, a précisé à I.MEDIA un membre de la congrégation, “elle fait partie de la messe“. Mais certains devraient pouvoir continuer à échanger le signe de la paix avant l’offertoire, comme les fidèles du diocèse de Milan (Italie), qui célèbre en rite ambrosien, ou encore les membres du Chemin néocatéchuménal, qui ont reçu l’autorisation de procéder ainsi dans les différentes lettres qui leur ont été adressées par le Saint-Siège.

jeudi 31 juillet 2014

Camp National des Jeunes Catholiques du Niger à Maradi:"Foi Chrétienne face aux aspirations profondes des Jeunes"

C’est parti pour l’édition 2014 du Camp National des Jeunes Catholiques du Niger. Ils sont plus de 200 jeunes garçons et filles des diocèses de Niamey et de Maradi à prendre part depuis lundi et ce pendant une semaine à cette édition sous le thème : "Foi Chrétienne face aux aspirations profondes des Jeunes".
Durant toute la semaine, les jeunes vont débattre sur le thème afin de trouver ensemble des solutions pour garder toujours allumer leur foi en toute circonstance. Ils vont suivre également des formations, participer à des conférences débats,… 

Hier mercredi 30 juillet, ils ont été initiés à la rédaction de la lettre de motivation et à la rédaction d’un Curriculum Vitae. Les jeunes participants au camp sont en majorité des élèves et des étudiants et seront donc bientôt confronter à l'épreuve de la recherche d'un emploi...Plusieurs sujets liés à leur vie d'aujourd'hui et de demain seront abordés afin de leur donner les bagages nécessaires pour suivre le Christ dans leur vie quotidienne.
Le camp national des jeunes catholiques du Niger se tient tous les deux ans. Cette année, c’est la paroisse de Maradi qui les accueille.

vendredi 25 juillet 2014

Formation des Femmes de la Paroisse de Maradi en Santé de la Reproduction: Régulation Naturelle des Naissances pour une procréation responsable.

Sr Bernadette Yougbaré (Sage femme de formation), de l’Institut Séculier Caritas Christi anime depuis lundi à la Paroisse de Maradi une session de formation sur la santé de la reproduction à l’endroit des femmes de la paroisse. Elles sont une quarantaine de jeunes filles et garçons la matinée et une trentaine de femmes en soirée à prendre part à cette formation qui s’étale sur toute la semaine. Sage femme de formation, Bermadette Yougbaré durant la formation utilise un langage direct avec les participants. Le but est d’apprendre aux mariés à espacer les naissances suivant une méthode naturelle conforme aux prescriptions de l’Eglise Catholique. Il est donc important de maîtriser son corps et le fonctionnement des organes reproducteurs et pouvoir naturellement apprendre à détecter les périodes de fertilité chez la femme. Il est possible naturellement de faire un enfant quand on le désire et d’espacer sans pour autant recourir aux pilules qui à court et moyen terme ont plusieurs conséquences néfastes sur la santé de la femme et même la fertilité. 

Les femmes de Maradi ont sollicité cette formation pour pouvoir régulier naturellement les naissances dans leur couple. La régulation naturelle des naissances est un mode de vie qui doit être bien compris par le couple et cette formation a été une bonne opportunité pour l'internaliser.

A travers cette formation, la paroisse de Maradi relaie dans ce domaine l’enseignement de l’Eglise comme le recommande l’encyclique Humanae Vitae (28) « Chers fils prêtres... votre première tâche est d'exposer sans ambiguïté l'enseignement de l’Église sur le mariage. Soyez les premiers à donner, dans l'exercice de votre ministère, l'exemple d'un assentiment loyal, interne et externe, au Magistère de l’Église... Ne diminuer en rien la salutaire doctrine du Christ est une forme éminente de charité envers les âmes ».

lundi 21 juillet 2014

Décès de Malam Manzo


Malam Manzo, le « Patriarche » du diocèse de Maradi a rejoint la maison du Seigneur. Il a été rappelé à Dieu dans la nuit du jeudi au vendredi à l’hôpital de Maradi des suites d’une courte maladie. En début de cette année, le vieux Manzo sentant ses forces diminuées, à demander à se rapprocher de ses frères dans la foi. Il s’est installé à 50 Km de Maradi. Semaine passée, sa santé s’était dégradée et Dieu l’a rappelé.

Le vieux Manzo est un catholique au parcours atypique. Après avoir terminé ses études au Nigeria, à l’écoute du prologue de St Jean " Au commencement était le Verbe, et le Verbe était en Dieu, et le Verbe était Dieu. Il était au commencement en Dieu. Tout par lui a été fait, et sans lui n'a été fait rien de ce qui existe,…", il sentit l’appel du Seigneur et se convertit non sans difficulté. Il s’exile à la paroisse de Dogondoutchi où il a suivi la catéchèse et a été baptisé par le P Jacques Pardon à Pâques 1983.

 Depuis sa conversion et malgré les obstacles, Malam Manzo est resté fidèle à l’Eglise. A Noel comme à Pâques, il descendait de son lointain village participé avec ses frères aux célébrations.  Parfois, un prêtre lui rendait visite et il était tout joyeux de participer à l'Eucharistie.

Dieu a exaucé ses frères parce qu’il est mort parmi ses frères catholiques comme il l'avait souhaité et a eu droit aux obsèques suivant les rites de l’Eglise. C’était son dernier vœu : mourir et être enterré parmi ses frères catholiques.

vendredi 27 juin 2014

Prêtres, faites le choix de la fraternité.

ROME, 26 juin 2014 (Zenit.org) - Le pape exhorte les prêtres à « faire le choix de la fraternité » c'est-à-dire à « être des prêtres ensemble, à suivre le Seigneur non pas seuls, non pas un par un, mais ensemble, dans la grande variété des dons et des personnalités ».
Au cours de sa visite pastorale à Cassano all’Jonio, dans la province de Cosenza en Calabre, le 21 juin 2014, le pape François a en effet rencontré les prêtres diocésains à midi, en la cathédrale de la ville.
Il les a invités à choisir « la beauté de la fraternité », face à « un certain individualisme pastoral » dans les diocèses. La fraternité « ne saurait être une chose laissée au pur hasard, aux circonstances favorables », elle est « un choix, qui correspond au don de la communion du clergé en Jésus Christ, autour de l’évêque ».
« Quand Jésus dit : "À ceci, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres" (Jn 13,35), il le dit certes pour tout le monde, mais avant tout pour les Douze, pour ceux qu’il a appelés à le suivre de plus près », a souligné le pape.
Il a également témoigné de « la joie d’être prêtre », « d’être appelé par le Seigneur Jésus à aller vers les autres pour apporter sa parole, son pardon ». Pour être toujours des « canaux » de son amour et non des « écrans », le pape leur a conseillé « de rester devant le Seigneur dans le silence de la prière ».
Enfin, il les a encouragés à « faire sentir la proximité de Dieu » aux familles, qui traversent « un moment difficile » : les prêtres sont « appelés à être des témoins, des médiateurs de cette proximité avec les familles et de cette force prophétique pour la famille ».

A.K.

Ordination samedi 5 juillet 2014 de l'abbé Flavien Lawali Idi de l'archidiocèse de Niamey


mercredi 25 juin 2014

Ordination diaconale de l’Abbé Narcisse Ayeda

Ab Narcisse, 3è à partir de la droite© DR
Le mardi 24 juin 2014 en la solennité de la nativité de Saint Jean Baptiste, l’abbé Narcisse Ayéda de notre diocèse a été admis dans l’ordre sacré du diaconat tout comme 51 autres séminaristes des grands séminaires de Koumi et de Saint Jean Baptiste de Wayalgê au Burkina Faso. La messe d’ordination des nouveaux diacres a eu lieu dans leur grand séminaire. C’est Modeste KAMBOU évêque de Gaoua qui a présidé la cérémonie au Séminaire St Jean Baptiste. Et dans son homélie, Mgr Modeste a invité les nouveaux diacres a quotidiennement invoqué l’Esprit Saint pour tenir aux engagements. Le prélat a aussi demandé aux fidèles de prier pour les nouveaux diacres afin que Dieu leur accorde la grâce de se donner entièrement à son service et à celui de l’humanité et qu’à l’exemple de Saint Étienne, ils soient des signes vivants, des icônes vivantes du Christ-Serviteur par leur spiritualité du service. Le prélat a insisté sur la mission du diacre qui est signe du Christ serviteur. 

lundi 23 juin 2014

Conférence-débat du Comité Mixte de Dialogue Islamo-Chrétien à Maradi sous le thème : "Culture de la Paix en Islam, dans le Christianisme et la Tradition".

Le Comité Mixte de Dialogue Islamo-Chrétien a organisé ce samedi à Maradi une conférence-débat sous le thème : "Culture de la Paix en Islam, dans le Christianisme et la Tradition".
C’est le gouverneur de la Région de Maradi qui a présidé la cérémonie d’ouverture en présence de l’évêque du diocèse de Maradi, de plusieurs autres responsables religieux (Imans, Pasteurs et Prêtres) et d’un public venu nombreux. Dans son discours, le gouverneur de la région de Maradi M. Abdou Moumouni s’est réjoui de cette initiative qu’il qualifie de " démarche de Foi". Le gouverneur a aussi précisé que l’engagement du comité est une "est une cause nationale" qui participe "d’un désir ardent de construire un monde de paix, de justice, pour un monde plus juste et plus solidaire".

mardi 17 juin 2014

Fête de fin d'année et ouverture de l'année jubilaire de l'Ecole Mission Catholique Centre de Maradi


Les élèves des écoles missions du diocèse de Maradi ont clôturé l’année scolaire à l’exception des classes de CM2 qui sont en composition depuis ce matin. A l’école Mission Centre de Maradi, la fête de fin d’année a été célébrée le samedi 7 juin en présence de Mgr Ambroise Ouédraogo et de plusieurs autres invités. Les élèves ont présenté différentes prestations sous le regard admiratif de leurs parents. Les trois premiers de chaque classe ont été primés. Cette fin d'année lance également l’année du jubilé de diamant de l'école Mission Catholique Centre de Maradi fondée par les Sœurs de Notre Dame des Apôtres en 1954 avec 30 élèves. Cette année, l’école Mission Catholique de Maradi Centre compte cette année 281 enfants à la maternelle dont 129 filles et 152 garçons et 679 enfants au primaire dont 359 filles et 320 garçons soit au total 960 élèves.
Cette fête de fin d’année a également revêtu un caractère spécial. C’est en effet la première fois que les élèves du CM2 ne feront pas d’examen national de passage au collège. Le Niger a décidé de supprimer le Certificat de Fin d’Etudes du Premier Degré et d’organiser le passage au collège au moyen de compositions au cours de l’année scolaire. Durant cette fête, cette future promotion de collégien a défilé pour dire au revoir à leurs jeunes frères et sœurs. 

jeudi 22 mai 2014

Prière de toute l'Eglise pour les chrétiens de Chine le 24 mai

Zenit.org
Le pape François demande que le 24 mai, samedi prochain, toute l’Eglise se mobilise pour prier pour les chrétiens de Chine.
Dans sa Lettre aux catholiques de République populaire de Chine du 27 mai 2007, Benoît XVI avait en effet exprimé le vœu de voir la fête de Marie, Auxiliatrice des chrétiens, devenir une journée de prière pour l'Église en Chine, à l’occasion de la fête de Notre Dame de Sheshan.
« Nous célébrerons le 24 mai la mémoire liturgique de la Bienheureuse Vierge Marie Secours des chrétiens, vénérée avec une grande dévotion au sanctuaire de Sheshan, à Shanghai », a rappelé le pape François en italien à la fin de l’audience de ce 21 mai.
Le pape a appelé à la mobilisation dans la prière : « Je demande à tous les fidèles de prier afin que, sous la protection de notre Mère, Marie Auxiliatrice, les catholiques en Chine continuent de croire, d’espérer et d’aimer, et qu’ils soient, en toutes circonstances, le ferment d’une coexistence harmonieuse au milieu de leurs concitoyens».

Voici la prière de Benoît XVI à Notre Dame de Sheshan, publiée dans sa Lettre aux catholiques de Chine:
Vierge Très Sainte, Mère du Verbe incarné et notre Mère,
vénérée dans le sanctuaire de Sheshan sous le vocable d'« Auxiliatrice des chrétiens »,

mardi 20 mai 2014

Nécrologie : Décès de la mère de l'Archevêque de Niamey

Nous avons appris dimanche le décès de la Mère de Mgr Michel Cartateguy Archevêque de Niamey.
En notre nom à tous, nous lui présentons nos condoléances et partageons sa peine en ce moment de deuil.Que Dieu accorde à sa mère le repos éternel et qu'Il fasse briller sur elle la lumière sans fin. Qu'elle repose en paix. Amen

mardi 13 mai 2014

Grande mosquée de Paris: ferme condamnantion du rapt des lycéennes du Nigeria

La grande mosquée de Paris condamne et dénonce l'enlèvement de lycéennes au Nigeria, et la "barbarie" avec laquelle elles sont traitées, dans un communiqué parvenu à Zenit ce 13 mai, signé du recteur de l'Institut musulman de la grande mosquée de Paris, M. Dalil BOUBAKEUR, président du Conseil français du culte musulman (CFCM).
Il affirme qu'on ne peut se servir du prétexte de la religion musulmane pour de tels actes "odieux".
"La grande mosquée de Paris dénonce et condamne avec vigueur la barbarie avec laquelle sont traitées les lycéennes nigérianes et les violences qu’elles subissent de la part de leurs ravisseurs", dit le communiqué.
Il condamne sans équivoque le terrorisme : "Les actes terroristes de la secte Boko Haram commis sous le prétexte de l’islam stupéfient le monde musulman et toutes les personnes qui respectent un minimum d’humanité".

L'Eglise Catholique au Niger a pris part en Algérie à la célébration du centenaire de la restauration de la Basilique St Augustin

Répondant à l'invitation du Recteur de la Basilique St Augustin d'Hippone, une délégation de la Communauté St Augustin de Niamey, composée de Mme Damienne Nouhou Goundété, Mr Antoine Souroumpo et le Père Claude Nachon, s'est rendue en Algérie du 29 avril au 02 mai 2014. Le diocèse de Constantitine et hippone célébrait le centenaire de la restauration de la Basilique St AUGUSTIN et avait invité le Pape François à présider cette Fête. Ne pouvant y aller lui-même il a délégué le Cardinal Jean-Louis TAURAN, Président de la Commission Pontificale pour le Dialogue inter-religieux.

Nigériens abandonnés par leurs passeurs dans le désert : 13 corps sans vie retrouvés près d'In-Guezzam.

Selon le journal algérien El Watan, les 47 nigériens abandonnés depuis vendredi dernier par leurs passeurs dans le désert sont tous probablement morts de soif et de faim près de la frontière. De sources sécuritaires, 13 corps ont été retrouvés dans la matinée du samedi 10 mai 2013 près de la frontière avec le Niger, à moins de 50 km de la localité de In-Guezzam siutée (envriron 450 km au sud de Tamanrasset).

vendredi 9 mai 2014

Une cinquantaine de migrants nigériens perdus dans le désert

De sources officielles, les armées algérienne et nigérienne tentent depuis dimanche dernier de retrouver plus de 50 migrants clandestins. Ces derniers ont été abandonnés par leurs passeurs dans une zone désertique située à la frontière entre les deux pays.

lundi 5 mai 2014

Inquiétude des Evêques du Niger face à la situation politique tendue dans le pays

Nous, Evêques Catholiques du Niger, prenons la parole pour nous adresser aux hommes et femmes de bonne volonté et spécialement à tous ceux et celles qui exercent des responsabilités politiques au nom du peuple nigérien qui les a élus mettant en eux toute leur confiance. Nous prenons la parole car il nous semble que la situation politique actuelle est grave et que le climat démocratique que nous pensions serein après les dernières élections réussies, se détériore de jour en jour. Nous pensons qu'il est honorable de s'engager dans la vie politique pour servir le peuple en répondant favorablement à ses aspirations profondes.
Nous sommes reconnaissants à ceux qui se donnent corps et âme dans un esprit de générosité et de gratuité à la cause des populations sans nourriture, sans travail, sans soins, sans instruction et sans reconnaissance. Nous saluons ceux qui oeuvrent dans la discrétion sur le terrain de la vie quotidienne pour promouvoir l'unité des esprits, la réconciliation des coeurs, le respect de la différence culturelle, politique et religieuse et le sens du bien commun. 
Nous nous inquiétons devant ceux qui utilisent leur mandat politique comme un temps propice pour régler les comptes personnels tout en interprétant à leur guise et en leur faveur les textes qui régissent le vivre ensemble démocratique. 

mercredi 30 avril 2014

L'Eglise a besoin des laïcs pour la représenter

ROME, 29 avril 2014 (Zenit.org) - « Fini le temps où les vieux bons gros évêques comme moi, étaient les meilleurs porte-paroles de l’Église: nous avons besoin de laïcs compétents pour la représenter », déclare avec humour et conviction le cardinal Timothy Dolan, archevêque de New York.
Le cardinal a inauguré le IXe Séminaire professionnel sur la communication de l’Église, organisé à l'Université pontificale de la Sainte-Croix le 28 avril 2014. Parmi les participants, de nombreux professionnels de la communication, des Etats-Unis, d'Allemagne, de France, du Mexique.
Intervenant sur les « défis culturels pour les communicateurs de l’Église », le cardinal a proposé « sept observations » pour réaliser une communication institutionnelle efficace, dans une approche positive du système des médias.

mardi 29 avril 2014

"Les saints ne demandent pas à être applaudis, mais à être imités"

ROME, 28 avril 2014 (Zenit.org) - « Les saints ne demandent pas à être applaudis, mais à être imités », rappelle le cardinal Comastri en saluant la canonisation de Jean XXIII et Jean-Paul II.
Après la fête de la canonisation, dimanche 27 avril, un fleuve de visiteurs a rempli à nouveau la place Saint-Pierre ce 28 avril au matin, pour une messe d’action de grâce en l'honneur de Jean-Paul II.
Devant 80.000 fidèles, en grande partie polonais, le cardinal Angelo Comastri, archiprêtre de la basilique Saint-Pierre, a invité l’Église à « recueillir l’héritage et l’exemple de sa foi contagieuse », citant Jean-Paul II lui-même : « les saints ne demandent pas à être applaudis, mais à être imités ».
Le cardinal Comastri a évoqué les funérailles du nouveau saint : « Le 8 avril 2005, il y a tout juste neuf ans, beaucoup d’entre nous étions ici, sur cette place, pour saluer une dernière fois Jean-Paul II », mais aussi la soirée du 16 octobre 1978 lorsque s’est présenté à la loggia de la Basilique Saint-Pierre le pape qui venait d’être élu, Karol Wojtyla, premier pape slave de l’histoire.

lundi 28 avril 2014

Jean XXIII et Jean-Paul II sont désormais saints

ROME, 27 avril 2014 (Zenit.org) - Journée inoubliable pour l'histoire de l’Église ce 27 avril 2014, Dimanche de la Miséricorde divine: deux papes ont été canonisés, un événement doublement inédit car deux papes étaient aussi présents lors de la célébration.
Le pape François a en effet inscrit les papes Jean XXIII et Jean-Paul II au catalogue des saints lors d'une célébration, place Saint-Pierre, en présence du pape émérite Benoît XVI et de quelque 500.000 personnes, selon le Vatican.
La foule, qui s'étendait à perte de vue jusque sur les rives du Tibre, avait empli la place Saint-Pierre dès avant l'aube, après la « nuit blanche » de prière dans les églises du centre historique de Rome. Venus notamment en grand nombre de Pologne et de Bergame, les racines de Jean-Paul II et Jean XXIII, tandis que des drapeaux du monde entier ondulaient sous un ciel couvert et une brise légère.
Des écrans géants avaient été installés tout le long des rues et des places qui rassemblaient 300 000 autres personnes – Place Navone, Place Farnèse, Forums impériaux – pour retransmettre l'événement en mondovision, grâce à 13 caméras. En tout, 93 pays et organisations internationales étaient représentés, entre autres par 24 chefs d’État et souverains, ainsi que 10 chefs de gouvernement. Plus de 26.000 volontaires régulaient le cours du fleuve humain

La prière du "Notre Père" ne change pas pour le moment

"Depuis plusieurs jours, est médiatisée l'information selon laquelle la prière du Notre Père changerait « immédiatement » dans la pratique des croyants. Apportons les précisions suivantes : 
Il y a 17 ans, les conférences épiscopales francophones ont demandé de mettre en chantier une traduction intégrale de la Bible à usage liturgique. En effet, au lendemain du Concile, seuls les textes utilisés pour la Messe et les sacrements ont été traduits en français. Cette traduction post conciliaire méritait aussi une révision. La traduction, à paraître le 22 novembre prochain, est cette version intégrale et révisée. Parmi les modifications remarquables figure cette demande du Notre Père : « Et ne nous laisse pas entrer en tentation » qui remplace « Ne nous soumets pas à la tentation ». Rien ne change actuellement pour la prière du Notre Père, y compris à la Messe. Un changement pourra intervenir dans quelques années lorsqu'entrera en vigueur la nouvelle traduction du Missel Romain, qui est encore en chantier. 
Comme l'écrivait Saint Jacques : « Que nul, quand il est tenté, ne dise que sa tentation vient de Dieu ». Communier à la prière du Christ de cette manière réjouira donc les croyants... le moment venu. 
L'intérêt journalistique pour le Notre Père est positivement révélateur du sens populaire de la principale prière des chrétiens. Mais la pendule des rédactions est un peu en avance sur celle des églises !
Autres précisions dans le Journal La Croix en date du 15/10/13

Une nouvelle traduction pour le « Notre Père » français

Le « Notre Père » sera légèrement modifié dans sa traduction française en usage depuis 1966 dans l'Église catholique, a annoncé mardi la conférence des évêques de France, après 17 ans de travail. Une version qui n’entrera pas en vigueur avant 2014 dans les lectionnaires, et pas avant 2015 dans les missels. 
Dans la nouvelle traduction destinée au monde francophone, qui a été validée par le Vatican, la supplique « ne nous soumets pas à la tentation » deviendra « ne nous laisse pas entrer en tentation ». La supplique donnait en effet à penser que c’était Dieu qui tentait le fidèle pour l'éprouver. 
Le Créateur, loin de pousser le pêcheur sur la pente glissante du péché, comme beaucoup de catholiques l'ont intimement perçu, s'érigera en protecteur bienveillant, le retenant pour qu'il ne commette pas la faute.

Une traduction confuse

mercredi 23 avril 2014

Facebook et ma responsabilité éthique, une réflexion de Vincent KIYE

Depuis quelques années, la révolution technologique a fait ses lettres de noblesse avec des innovations multiples surtout dans le domaine de la télécommunication. Son succès ne laisse outre des nombreux abus que ses utilisateurs ou bénéficiaires commettent sur ses productions, qu’elle se voit de nos jours, traduite au tribunal de la raison. Beaucoup en viennent à se demandent si cette innovation est-elle vraiment une chance pour notre temps. Elle a largement contribué à supprimer les frontières ethniques, nationales et continentales, se moque parfois de l’éducation classique bref, nous impose un nouveau regard sur le monde. Par son pouvoir non maîtrisable, elle nous amène parfois là où nous ne voudrions pas aller. Elle nous fait consommer ce que nous ne voudrions pas et peut être aussi, ce qui en réalité, est impropre à la consommation ou ne convient pas pour les enfants. Chère révolution technologique, permets-moi de te « passer un sacré savon » en te disant la vérité en face ! Tu crée et tu détruis. Tu rends service et tu détourne, déformant parfois et davantage les consciences, surtout des faibles. Le matin nous sommes reconnaissants envers toi et le soir, nous te maudissons quand nous rendons compte que tu as détourné nos enfants et nos femmes, fragilisé nos couples, compromis nos services. Sais-tu ce que nous te disons ? C’est exactement ce que Jésus avait dit au traître : "… il vaudrait mieux que cet homme ne soit pas né !"

mardi 22 avril 2014

2 baptisées à Pâques à Maradi

2 adultes ont été baptisés durant la nuit pascale à la paroisse de Maradi. Cette année encore par la grâce de Dieu, 2 adultes ont été baptisées par le curé le Père Sani Samaïla au cours de la messe célébrée dans la cour de la paroisse de Maradi . Une autre paroissienne a reçu la première communion. Il faut rappeler que l’an passé, 11 adultes avaient reçu le baptême à Maradi.

Message des Evêques du Niger à l'occasion de la fête pascale

En ce jour béni de Pâques, les Evêques de l'Eglise Catholique du Niger sont heureux de souhaiter une bonne et heureuse fête pascale à tous ceux qui confessent le nom de Christ à travers les différentes Eglises ainsi qu' à ceux qui d'une manière ou d'une autre ont des liens privilégiés de famille, de travail, de voisinage et d'amitié avec les chrétiens.

Cette fête doit non seulement rassembler tous les chrétiens autour d'une même profession foi mais aussi ceux et celles qui à travers leur propre religion, ont mis toute leur confiance en la puissance de la Vie qui anéantit toute mort. Nous saluons de façon spéciale les hommes et les femmes de notre temps et de notre pays qui luttent pour redonner la Vie à ceux qui sont découragés par manque de nourriture, par manque de travail ou par manque de reconnaissance. 

En ce jour de fête de la Résurrection nous encourageons les uns et les autres à continuer à se battre contre toute forme de destruction et de mort car pour les croyants que nous sommes, chrétiens, musulmans ou autres, la gloire de Dieu c'est l'homme vivant, c'est l'homme debout. La Vie de la personne humaine est d'un grand prix aux yeux de Dieu. Tous ceux qui contribuent au nom de leur foi à lui donner les conditions les meilleures telles que la paix, la sécurité, la santé, l'éducation, le logement ou le travail grandiront en sainteté parce qu'elles auront collaboré étroitement et gratuitement à l'œuvre de Dieu.

Que Dieu accorde à chacune et à chacun d'entre vous et spécialement à ceux qui s'engagent aujourd'hui à le suivre en faisant un choix de vie radical, toute sa bienveillante bénédiction.

Bonne fête de Pâques à toutes et à tous.

Mgr Michel Cartatéguy, Archevêque de Niamey
Mgr Ambroise Ouédraogo Evêque de Maradi
Mgr Laurent Djalona Lompo Evêque Auxiliaire de Niamey

mercredi 16 avril 2014

Caritas lutte contre la faim au Sahel

Dans la région du Sahel, en Afrique occidentale, c’est une honte que 10 millions de personnes soient confrontées à la faim. Le Mali, le Tchad, le Niger, la Mauritanie, le Burkina Faso et le Sénégal sont tous des pays du Sahel– Caritas travaille dans chacun d’entre eux.
Plusieurs phénomènes dévastateurs comme la sécheresse, les inondations, et les invasions d’insectes nuisibles, comme les sauterelles, ont poussé les populations du Sahel au bord du précipice. Beaucoup essaient de vivre avec seulement 50 cents par jour – ce sont les pauvres des pauvres. Désormais, les rivalités pour les besoins essentiels, comme la nourriture, les pâturages et le bois de chauffage deviennent de plus en plus intenses.
Soulever des fonds pour les aider est également plus difficile qu’avant, car le monde accorde son attention à d’autres régions, mais rien ne signale la fin de l’urgence au Sahel. Mais Caritas reste, alors que d’autres partent.
En partenariat avec d’autres organisations humanitaires, Caritas opère des programmes d’alimentation thérapeutique et d’assistance médicale. Elle distribue des rations et des bons alimentaires d’urgence, ainsi que des fourneaux économiques pour aider à protéger les arbres dans cette région fortement déboisée.
Caritas aide également à développer la résilience contre les épreuves en mettant en place des greniers communautaires pour aider la population pendant la période de soudure. Elle propose des formations et donne des semences résistantes à la sécheresse aux agriculteurs, et œuvre pour renforcer les mesures de prévention des urgences en cas de nouveaux phénomènes météorologiques extrêmes.

http://www.caritas.org/fr/notre-action/conflits-et-catastrophes/appels-durgence/urgences-sahel/
Vous voulez aider les peuples du #Sahel ? via @iamcaritas http://bit.ly/18swRk4

Une chose à faire pendant la semaine sainte

ROME, 15 avril 2014 (Zenit.org) - Il y a au moins ue chose à faire pour bien vivre la Semainte sainte (cette semaine !), c'est, dit le pape François, dans son "tweet" du lundi 14 avril, d'aller se confesser.

Voilà le message posté sur son compte @Pontifex_fr:
"La Semaine Sainte est un bon moment pour se confesser et reprendre le juste chemin."

Le même jour, le pape a donné ce conseil aux séminaristes du séminaire pontifical d'Agnagni pour qu'ils deviennent à leur tour des "ministres miséricordieux": "Faites l'expérience de la miséricorde de Dieu dans le sacrement de la réconciliation. Et cela ne le cessez jamais! Confessez-vous toujours! Et ainsi vous deviendrez des ministres généreux et miséricordieux, parce que vous sentirez la miséricorde de Dieu sur vous."
Lors de la célébration pénitentielle à Saint-Pierre, le 28 mars, le pape François a donné l'exemple publiquement en allant s'agenouiller à un confessionnal pour se confesser et recevoir l'absolution: un geste qui n'était pas prévu. Les photos, que l'on peut voir sur l'album de Zenit en français sur facebook, ont fait le tour du monde.
Comme prévu, le pape est ensuite allé entendre lui-même les confessions et donner le pardon sacramentel.
Le 6 mars, en recevant les prêtres de son diocèse, le pape leur avait demandé de "donner beaucoup de miséricorde, beaucoup !"
En citant les paroles de Jean-Paul II sur sainte Faustine Kowalska, le pape a affirmé: "nous sommes dans le temps de la miséricorde", et "la lumière de la miséricorde divine, que le Seigneur a presque voulu remettre au monde à travers le charisme de Sœur Faustine, éclairera le chemin des hommes du troisième millénaire".

mardi 15 avril 2014

"Dans le sacerdoce, il n'y a pas de place pour la médiocrité"

ROME, 14 avril 2014 (Zenit.org) - Dans le sacerdoce, « il n’y a pas de place pour la médiocrité, cette médiocrité qui pousse toujours à utiliser le saint peuple de Dieu pour son propre intérêt », met en garde le pape François, qui invite au contraire les séminaristes à être « des hommes de prière, pour devenir la voix du Christ qui loue le Père et intercède continuellement pour les frères ».
Le pape François a reçu la communauté du séminaire pontifical léonien d’Anagni, ce matin, 14 avril 2014, dans la Salle Clémentine du palais apostolique du Vatican.
« Chers séminaristes, leur a-t-il rappelé, vous ne vous préparez pas à exercer un métier, à devenir des fonctionnaires d’une entreprise ou d’un organisme bureaucratique... Je vous en prie, faites attention à ne pas tomber là-dedans ! Vous êtes en train de devenir des pasteurs à l’image de Jésus, Bon pasteur, pour être comme lui et pour paître ses brebis. »
« Si vous certains d’entre vous n’êtes pas disposés à suivre cette route, il vaut mieux que vous ayez le courage de chercher une autre voie », a-t-il ajouté.
Traduction de Zenit, Hélène Ginabat

dimanche 30 mars 2014

La politique en Afrique: Exigence d'une philosophie de l'humain, Une réflexion de Vincent KIYE

La politique en Afrique relève d’une philosophie de ces pères qui abandonnent leurs fils. C’est autour de cette problématique que je voudrais articuler cette réflexion qui se veut le cri d'un fils abandonné par son père.
Il vous arrive certes, comme moi, de lire régulièrement dans les journaux comment nos chefs d'Etats africains et des chefs des gouvernements s’en vont régulièrement en Europe pour les soins médicaux ; pour une intervention chirurgicale, quel qu’en soit le cas que pour un malaise quelconque, laissant derrière eux, leur peuple souffrant des graves maladies et mourant dans des maisons par mangue d'argent, faute de salaire insuffisant ou inexistant. J’avoue que les journaux ne nous racontent pas tout si ce n’est l’essentiel. Le contraire peut-il un jour, être possible, que les chefs d’Etats occidentaux viennent aussi se faire soigner ici en Afrique ? Quand est-ce que le président Hollande, Obama viendront-ils en Afrique pour les soins médicaux? Ils le font peut-être pour venir consulter, non pas les médecins africains mais le sol et le sous-sol du continent.
Avec cette façon de faire, quelle image de leurs pays, nos chefs d'Etats donnent-ils en Occident, ces pays dont ils président le destin.
Trahisons!
 A qui laissent-ils ces hôpitaux africains qui ne leur inspirent pas confiance, s'ils ne peuvent pas les rehausser au standing des hôpitaux européens pour s'y faire soigner un jour? Comment comprendrez-vous cette politique des nos dirigeants africains? Quelle conclusion tirez-vous de leur façon de faire? Quelle image de nos éminents et vaillants intellectuels donnent-ils à l’étranger, s'ils ne peuvent pas se confiez à eux tant pour les soins médicaux que pour leur confier leurs enfants qu’ils envoient toujours étudier à l’étranger? Quelle valeur accordent-ils à nos médecins, à nos systèmes d'éducation en Afrique? Quelle image de l'homme africain présentent-ils à l'étranger, cet homme qu'ils laissent mourir à la maison, en Afrique lorsque eux s'en vont cherchez le salut en Occident? Peut-on encore parler de la dignité de l'homme africain devant les Occidentaux qui voient nos chefs d'Etats nous mépriser, nous abandonner à notre propre sort? Quelle conception de l’homme africain ont-ils, quel regard portent-ils sur l’homme africain?
Un véritable chef ne meurt pas à l'étranger sinon au milieu de son peuple. Combien de nos chefs traditionnels sont morts à l'étranger? Nous pensons quant à nous, que le vrai développement en Afrique doit partir du regard sain et positif que nous porterons sur les autres et voudrons par ce fait, mettre en exergue ce qui pourrait constituer un accélérateur pour le développement intégral en Afrique.
Depuis toujours, l’invitation à une prise de conscience n’a cessé d’être un refrain à toute réflexion sur le devenir meilleur du continent africain. Nous pensons quant à nous que l’heure a sonné pour nous de faire cette diagnostique que nous concevons comme une exigence du renouveau de la conception de l’autre que le pape François évoque lorsqu’il parle de l’eucharistie qui fait grandir l’ouverture  aux autres. Ainsi, souligne-t-il,  que « La « façon de regarder et de considérer les autres » est en effet « un indice qui nous dit si nous vivons bien l’Eucharistie, ou si nous ne la vivons pas très bien [1]» Le développement de l’Afrique osons-nous le dire, se doit de partir d’un regard sain que nous portons sur l’autre comme valeur indéfectible dans le processus du progrès intégral, lequel regard, ouvre sur les autres et crée un univers axiologique insondable. Qu’il me soit loisible d’évoquer ce fait dans le monde occidental, notamment en France que j’intitule sous ici l’anthropologie politique occidentale

De l’anthropologie politique occidentale

J'ai toujours été marqué de l'attention que la France mieux l’Etat français porte envers ses ressortissants lorsqu'un seul est tombé dans les mains des ravisseurs en Afrique ou en Syrie. L’impression que les médias nous donnent reste celle d’une « nation française » qui se mobilise à travers les médias pour la libération de son fils ; et lorsqu'il est libéré, sauf erreur de ma part, le chef de l'Etat Français lui-même vient l'accueillir aux pieds de l'avion comme pour lui témoigner de son patriotisme, de son affection et de sa sympathie. Ce ne sont pas des pièces à convictions qui manquent pour confirmer cette vérité. Le dernier en date serait le cas du prêtre français Georges enlevé au nord Cameroun. Chose rare en Afrique et peut être même inexistant. Combien de nos nations africaines connaissent les nombres de leurs ressortissants dans tel ou tel pays étranger ? D'où, la nécessité de réformer l'homme africain dominé par les appétits du pouvoir, pour lui imprimer le sens de l'autre.
Je réalise que jusque là nous sommes toujours en retard et que notre développement ou le décollage de l'Afrique serait à situer avant tout et de façon logique au niveau du regard sain que nous devons porter sur les autres que j'appelle ici, la philosophie de l'humain comme cette philosophie centrée sur l'être humain, le moteur de tout développement. Ainsi, l'autre ne sera plus une menace mais plutôt un partenaire existentiel, un partenaire du développement. C'est à cette seule condition que nous pourrons réduire l'afflux des africains à la CPI pour une "civilisation de l'amour" dont parlait le pape Paul VI, pour bâtir une nation des frères. Dieu ne nous a-t-il pas donné l’exemple en prenant notre condition humaine afin de nous relever ? Qu’en fut-il de la mission du Christ si ce n’est un retour radical sur l’homme pour le relever et le tenir debout.
Je vous remercie !
Fraternellement,
vincentkiye@yahoo.fr
Tél. 00225 03 47 45 92



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[1] Pape François, Audience générale du mercredi 12 février 2014 à la place Saint-Pierre, texte tiré de http://www.zenit.org le 13/02/2014.


jeudi 6 mars 2014

Homélie de la messe des Cendres : Il y a quelque chose ne va pas en nous: il faut se convertir

ROME, 5 mars 2014 (Zenit.org) - Le carême est l’occasion de « se réveiller, de sortir de la torpeur », de « revenir à Dieu » car « quelque chose ne va pas bien en nous, dans la société, dans l’Eglise » et chacun a « besoin de changer, d’opérer un tournant, de se convertir », exhorte le pape François. Il fustige les luttes de pouvoir et il invite à choisir une culture de la sobriété et de la gratuité.

Le pape a présidé la messe des Cendres au cours de laquelle il a béni et imposé les cendres, ce 5 mars 2014, à 17h, en l’église Sainte-Sabine, à Rome.

Le mercredi des Cendres étant traditionnellement aussi la première « station » de carême, le pape a présidé la procession pénitentielle de l’église bénédictine Saint-Anselme, avant de se à Sainte-Sabine.

L’attention au frère, début de la conversion

La présence des femmes dans les lieux de décision de l'Eglise ne suffit pas

Le Conseil pontifical pour les laïcs a entrepris une réflexion en profondeur

ROME, 5 mars 2014 (Zenit.org) - La femme « peut et doit être plus présente dans les lieux de décision dans l’Eglise », affirme le pape François.
Dans son entretien publié par le Corriere della Sera et La Nacion ce 5 mars, le pape fait cependant observer qu’il s’agit là d’une « promotion de type fonctionnel » et que cela ne fait pas tellement « avancer » les choses.
Il souligne donc le « besoin de penser plutôt que l’Eglise est « féminine depuis l’origine ».
Il cite le grand théologien suisse Hans Urs von Balthasar : « Le principe marial guide l’Eglise à côté du principe pétrinien. La Vierge Marie est plus importante que n’importe quel évêque et que n’importe quel apôtre. L’approfondissement théologal est en cours. Le cardinal Rylko, avec le Conseil des laïcs, est en train de travailler dans cette direction avec de nombreuses femmes expertes dans différents domaines ».
Anita Bourdin

mercredi 5 mars 2014

Message du pape François pour le Carême en 2014, Il s’est fait pauvre pour nous enrichir par sa pauvreté (cf 2 Cor 8, 9)

Chers frères et sœurs,

Je voudrais vous offrir, à l’occasion du Carême, quelques réflexions qui puissent vous aider dans un chemin personnel et communautaire de conversion. Je m’inspirerai de la formule de Saint Paul : « Vous connaissez en effet la générosité de notre Seigneur Jésus Christ : lui qui est riche, il est devenu pauvre à cause de vous, pour que vous deveniez riches par sa pauvreté » (2 Co 8, 9). L’Apôtre s’adresse aux chrétiens de Corinthe pour les encourager à être généreux vis-à-vis des fidèles de Jérusalem qui étaient dans le besoin. Que nous disent-elles, ces paroles de saint Paul, à nous chrétiens d’aujourd’hui ? Que signifie, pour nous aujourd’hui, cette exhortation à la pauvreté, à une vie pauvre dans un sens évangélique ?
La grâce du Christ


Le jeûne… pour donner soif et faim de Dieu et de sa parole

Le jeûne a pour but de donner soif et faim de Dieu et de sa parole. Il n’est pas seulement un geste de pénitence, mais aussi un geste de solidarité avec les pauvres et une invitation au partage et à l’aumône.

« L’abstinence de viande ou d’une autre nourriture, selon les dispositions de la conférence des Evêques, sera observée chaque Vendredi de l’année, à moins qu’il ne tombe l’un des jours marqués comme solennité ; mais l’abstinence et le jeûne seront observés le Mercredi des Cendres et le vendredi de la Passion et de la Mort et de notre Seigneur Jésus Christ. » Can.1251, code de droit canonique.

Sont dispensés du jeûne, les personnes de plus de 60 ans, les jeunes de moins de 18 ans accomplis et les femmes enceintes.

Qu’est-ce que le Carême ?

Le Carême est le temps de préparation à la fête de Pâques, cœur de la foi chrétienne, qui célèbre la résurrection du Christ.

Le Carême commence le Mercredi des cendres - mercredi 5 mars 2014 - et s’achève le Samedi saint au soir, veille de Pâques - samedi 19 avril 2014.

La Semaine sainte - dernière semaine de Carême - qui commence avec le dimanche des Rameaux, commémore la Cène, la Passion et la mort du Christ sur la Croix. Le Samedi saint au soir et le dimanche de Pâques, les chrétiens célèbrent la résurrection du Christ.
Un temps de conversion

Bénin : visite du card. Tauran au Bénin, rencontres officielles, dialogue interreligieux

ROME, 4 mars 2014 (Zenit.org) - Le cardinal Jean-Louis Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, est actuellement en visite au Bénin (2-5 mars 2014).

Un communiqué de ce dicastère indique qu'il rencontrera le président de la République M. Thomas Boni Yayi et le ministre des Affaires étrangères M. Nassirou Bako Arifari.

Son séjour aura également un caractère interreligieux : il rencontrera les membres des commissions épiscopales régionales pour le dialogue interreligieux, les évêques catholiques du Bénin et les représentants des diverses religions.

mardi 4 mars 2014

Devant l'échec du mariage, accompagner sans condamner

ROME, 3 mars 2014 (Zenit.org) - L’Eglise est appelée à « sentir la souffrance » de ceux qui ont vécu l'échec de leur mariage, à les « accompagner », à « marcher avec eux » et à « ne pas condamner », souligne le pape : « Que d’amour, que de proximité devons-nous avoir pour nos frères et sœurs qui ont connu l’échec de l’amour dans leur vie… »

Lors de la messe du 28 février 2014 à Sainte-Marthe, le pape a commenté l’Evangile du jour (Mc 10,1-12), où les docteurs de la loi cherchent à piéger Jésus pour « Lui ôter son autorité morale ». Les pharisiens se présentent avec le problème du divorce : « leur style est toujours le même : la casuistique, le petit cas… est-ce licite ou pas ? » « "Est-il permis à un mari de renvoyer sa femme ?". Et Jésus répond en leur demandant ce que dit la loi et leur expliquant pourquoi Moïse a fait cette loi ainsi. Mais il ne s’arrête pas là : de la casuistique, il va au centre du problème et il renvoie aux jours de la Création. »

mercredi 26 février 2014

Lettre du Pape François aux familles : "chères familles, votre prière pour le Synode des Évêques sera un précieux trésor qui enrichira l’Église"

Chères familles,
Je me présente au seuil de votre maison pour vous parler d’un événement qui, comme cela est connu, se déroulera au mois d’octobre prochain au Vatican. Il s’agit de l’Assemblée générale extraordinaire du Synode des Évêques convoquée pour discuter sur le thème « Les défis pastoraux de la famille dans le contexte de l’évangélisation ». Aujourd’hui, en effet, l’Église est appelée à annoncer l’Évangile en affrontant aussi les nouvelles urgences pastorales qui concernent la famille.

mardi 25 février 2014

Mouvements de populations dans le sud est du Niger, plus de 1500 personnes se réfugient à nouveau dans la région de Diffa

Les mouvements de populations vers la région de Diffa, au sud-est du Niger se poursuivent en raison de la dégradation continuelle des conditions sécuritaires dans les zones frontalières au nord du Nigeria.
Ces mouvements sont directement liés aux regains épisodiques des violences liées aux
affrontements entre l'armée nigériane et les militants de la secte Boko Haram. Ainsi, plus
de 1 500 milles personnes seraient-elles arrivées autour de Guésséré, les 24 et 25
janvier, révèlent les organisations humanitaires opérant sur place.

Les enfants de différentes confessions religieuses célèbrent la paix à Maradi

Les enfants de 11 écoles et de 4 églises chrétiennes de Maradi se sont retrouvés dimanche 23 février à l’école mission catholique centre pour célébrer la paix. Ce moment festif et de communion a été pour eux une bonne occasion de fêter l’amitié au nom d’un même Dieu. Devant l’Evêque, leurs accompagnateurs et leurs amis, les enfants ont chanté et dansé, accompagnés par leurs enseignants ont sympathisé à travers poèmes, chants et danse. Bref, ils ont donné des pistes aux adultes pour vivre en paix.

mercredi 19 février 2014

La région de Maradi fait face à une épidémie de choléra.

La région de Maradi est en proie à une épidémie de choléra depuis janvier. 11 cas confirmés ont été enregistrés à la date du 17 janvier 2014. Au total trois districts sanitaires sont touchés dans la région de Maradi : Aguié, Madarounfa et la Communauté Urbaine de Maradi.

Depuis la déclaration des cas, les autorités sanitaires ont pris de mesures drastiques pour éviter la propagation de l’épidémie notamment l’interdiction de la vente d’aliments dans les écoles pendant la récréation, la désinfection de plusieurs maisons et d’effets personnels. La situation est sous contrôle en ce moment.

Selon les autorités sanitaires régionales, les cas confirmés de choléra ont sans doute un lien avec l’épidémie de Choléra qui sévit au Nigéria voisin. Les mouvements de populations entre le Niger et le Nigéria sont quotidiens ce qui favorisent la circulation de plusieurs maladies dont le choléra. Les facteurs qui favorisent le choléra sont la faible couverture en latrines occasionnant les défécations en plein air, les problèmes d’hygiène, l’insalubrité, les difficultés d’accès à l’eau potable, … 

Dans un entretien à l’hebdomadaire gouvernemental Sahel Dimanche du 14 février 2014, M. Mano Aghali, ministre de la Santé Publique a déclaré que le Niger connait depuis le 6 mai 2013 une épidémie de choléra avec un total de 605 cas dont 15 décès, soit un taux de létalité de 2,5%. Cinq régions sont touchées à savoir Tillabéry, Niamey, Tahoua, Maradi et Zinder.

Non au cléricalisme dans les paroisses

ROME, 18 février 2014 (Zenit.org) - Le pape invite à inclure les laïcs dans les paroisses, pour éviter le « cléricalisme » : l’Eglise n’est pas « une firme ».

Après la messe qu’il a célébrée en la paroisse Saint-Thomas Apôtre, dans le quartier Infernetto de Rome, le 16 février 2014, le pape François a rencontré les membres du Conseil pastoral.
Le cléricalisme déracine de l’Eglise
Selon Radio Vatican, il a notamment souligné l’importance du Conseil pastoral et du Conseil des affaires économiques, qui permettent de bénéficier des idées et de l’expérience des laïcs.
Sans cela « un prêtre risque de conduire une paroisse de façon cléricale », et ressemblerait à un « responsable de firme ». « Le cléricalisme ne fait grandir ni la paroisse ni les laïcs et il déracine de l’Eglise », poursuit Radio Vatican qui donne une synthèse des propos du pape.
Le pape a aussi exhorté, comme il l’avait fait durant son homélie, à ne pas céder à la tentation des bavardages et médisances (cf. Zenit du 16 février 2014) : il s’agit d’exprimer ses objections « non pas dans le dos de la personne », mais « directement auprès elle, avec franchise », pour préserver l’unité de la paroisse.
Anne Kurian

vendredi 14 février 2014

Saint-Valentin : plus de 20.000 fiancés auprès du pape

Pour la Saint-Valentin, plus de 20.000 fiancés sont attendus à l’audience qui leur est réservée avec le pape François, ce vendredi 14 février 2014, sur la place Saint-Pierre.

La rencontre, organisée par le Conseil pontifical pour la famille, devait avoir lieu dans la salle Paul VI du Vatican. Mais face à la forte affluence, l’audience aura finalement lieu sur la place Saint-Pierre, malgré les températures hivernales.
Selon un communiqué du dicastère, les fiancés « proviennent de 28 pays du monde, et ils ont en commun de se marier dans les prochains mois ».

jeudi 13 février 2014

Père Gilbert Yougbaré, 1 an déjà "célébrer une présence-absente’’

La vie continue à vivre !
La vie allait s’enfuir, à un moment où personne ne s’y attendait. Par cette blessure, ont jailli tant de questions. La foi a pris un coup. Et les cœurs ont été attristés. Comment faire durer la vie ? Comment faire durer l’instant ? Le psaume ne dit-il pas ‘‘Qu’il est bon pour des frères de vivre ensemble et d’être unis, on dirait un baume précieux, un parfum qui descend sur la barbe d’Aaron’’. Mais en fait, nous sommes tous des pèlerins sur cette terre…et donc le temps s’est vidé, pour faire place au silence. Le vide d’un silence qui parle plus que la présence : le Père Gilbert s’en est allé !

mardi 11 février 2014

Il y a un an, la renonciation du pape Benoît XVI

Une présence spirituelle forte qui accompagne, qui apaise

ROME, 10 février 2014 (Zenit.org) - Il y a un an, le 11 février 2013, le pape Benoît XVI annonçait sa décision de renoncer à la charge de Successeur de Pierre et fixait la "sede vacante", la vacance du Siège apostolique au 28 février: un "geste historique accueilli avec une immense surprise dans l’Église et dans le monde entier", explique le P. Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Vatican et de Radio Vatican dans cette intervention en italien à Radio Vatican.

Des cours de théologie, de philosophie et de sciences religieuses en formation à distance.


Nous vous amenons cette semaine à la découverte de l'Université Domuni, une initiative de l'Ordre des Prêcheurs (Frères Dominicains) au service de l'Eglise Universelle. 

"L’université Domuni est une université dominicaine multilingue offrant des formations diplômantes à distance, partout dans le monde. Fondée en 1998, l’université dispose d’une expérience de plus de 15 ans dans les Moocs (massive open online ressources) et est aujourd’hui la seule à proposer aussi bien des diplômes d’état que des diplômes canoniques ainsi que des formations courtes et des cours à la carte en pas moins de quatre langues. 

Philosophie, théologie, sciences sociales… licences, masters, brevets et certificats… l’équipe professorale de l’université (plus de 120 professeurs venant d’une trentaine de pays) forme des étudiants de tout âge et de toute nationalité entièrement à distance. 

Offrant une formation 100% en ligne, encadrée par une forte communauté pédagogique, l’université Domuni est une solution adaptée aux étudiants souhaitant, pour des raisons professionnelles ou familiales, bénéficier d’une flexibilité de formation.
 

Le début des études est immédiat, l’inscription ayant lieu à tout moment de l’année sans attendre les rentrées universitaires et l’université fonctionne 24h/24h sans fermeture estivale. 

Le rythme de progression dépend de chacun. Il est par exemple possible de ralentir ou d’accélérer le processus de formation en cours de route, sans incidence ni pédagogique ni financière.
 

Pour ceux qui souhaitent approfondir ou découvrir certains points, il est possible de suivre les enseignements philosophiques ou théologiques au coup par coup sans entamer de cursus complet. L’université Domuni propose une offre de cours à la carte (plus de 350 cours disponibles). Là encore la flexibilité est totale puisque l’université propose de suivre ces cours ou bien en autoformation ou bien en étant accompagné, avec un suivi pédagogique et une validation. 
Domuni, c’est une communauté de recherche vivante et internationale qui compte un institut de recherche, plus de 70 enseignants, une maison d’édition, une revue (Telos), des ressources en lignes payantes mais aussi gratuites et enfin l’accès au réseau des bibliothèques dominicaines, présentes un peu partout dans le monde. 

La communauté dominicaine s’est historiquement construite comme un ensemble d’entités autonomes mais reliées, en échange permanent du fait d’un gouvernement commun et de voyages nombreux, qui aboutit aujourd’hui à l’existence d’un réseau dominicain international très dense, implanté partout dans le monde. L’université Domuni s’appuie sur ce réseau mondial puisque sa spécificité 2.0 lui permet de former et d’échanger avec des étudiants sans aucune forme de frontière. L’université dispose d’une formation quadrilingue (français, anglais, espagnol, arabe) qui la dote d’un caractère interculturel rare. L’université, comme le mot l’indique, honore ainsi pleinement sa vocation d’universalité. 

L’université Domuni propose l’accès à une tradition de 8 siècles de formation théologique et philosophique à tous ceux qui sont pauvres en lieux d’enseignement (loin des grands centres universitaires) ou en temps (profession, vie de famille…). La pédagogie offerte par l’université a été pensée pour encadrer ceux qui n’auraient pas pu bénéficier d’une formation initiale suffisamment structurante (cours de méthodologie, tutorat, séminaires…). Multilingue, son offre de formation est accessible de partout dans le monde.
Pour plus de renseignements: http://www.domuni.eu/fr

mardi 28 janvier 2014

Notre vivre ensemble, est-ce une richesse ou une incidence de parcours ?

Notre vivre ensemble, est-ce une richesse ou une incidence de parcours ? 
Nous vivons ensemble sans être unis. C’est par cette note que j’ai voulu ouvrir cette page au regard des multiples visages que le vivre ensemble nous offre comme une richesse mais aussi comme une croix et obstacle au dynamisme des individualités. Face à cette complexité, nous pouvons, sans peur d’être contredit, avouer que notre vivre ensemble est une incidence de parcours qui doit trouver son plein sens et sa raison d’être dans la dynamique d’être ensemble comme couronnement du sens de la vie fraternelle. Je m’excuse, je suis certain que si chacun se posait la question de savoir quel sens le vivre ensemble a pour lui, le titre de cette réflexion nous rattraperait.

lundi 9 décembre 2013

Campagne "Droit à l’alimentation" de Caritas Internationalis

Caritas estime qu’il est scandaleux que, aujourd’hui, sur une planète qui a les ressources nécessaires pour nourrir tous ses habitants, près d’un milliard de personnes souffrent de la faim. Nous relisons ainsi la parabole de la multiplication de pains : là où il y a abondance de nourriture, il est de notre devoir de la partager. Les 164 organisations nationales qui constituent Caritas Internationalis se réunissent à l’occasion de leur première campagne mondiale pour mettre un terme à la faim d’ici 2025.
Nous croyons que la meilleure façon d’y parvenir, c’est d’obtenir que les gouvernements garantissent à tous une alimentation suffisante dans le cadre des législations nationales, en respectant le droit humain fondamental d’accès à la nourriture.

Le droit à l’alimentation est un droit humain, légal et clairement défini, dont découle l’obligation pour les gouvernements de réduire à la fois la sous-alimentation chronique et la malnutrition.
Le droit à l’alimentation protège le droit de chaque être humain de vivre dans la dignité, préservé de la faim, de l’insécurité alimentaire et de la malnutrition. Le droit à l’alimentation, ce n’est pas « faire la charité », mais veiller à ce que chacun puisse se nourrir dans la dignité.

Caritas Internationalis lance la campagne le 10 décembre 2013, à l’occasion de la Journée mondiale des droits de l’Homme.
En octobre 2014, une semaine d’action mondiale rassemblera les organisations membres de Caritas et les paroisses autour de différents événements et actions à travers le monde, exhortant les gouvernements nationaux à adopter le droit à l’alimentation.
En mai 2015, Caritas Internationalis tiendra son Assemblée générale quadriennale à Rome, au cours de laquelle l’accent sera mis sur l’élimination de la faim. Immédiatement après, Caritas participera à l’Expo 2015 à Milan sur le thème « Nourrir la planète, énergie pour la vie ».
Pour les dates principales au niveau national, veuillez contactez la Caritas de votre pays.
Ouvrez les yeux, les oreilles et les cœurs pour comprendre les effets de la faim dans le monde. Regardez votre propre attitude envers la nourriture et les déchets – que pouvez-vous changer ?
Rejoignez la « vague de prière » que Caritas prévoit pour le lancement de cette campagne.
Les Caritas nationales organiseront des actions dans le cadre de cette campagne au niveau local. Entrez en contact avec elles et participez à leurs activités. Joignez-vous à elles sur Facebook et Twitter. Nous espérons que la multiplication de toutes ces actions à travers le monde créera une vague de soutien en faveur du droit à l’alimentation.

Prière de la campagne de Caritas contre la Famine

Prière de la campagne
Seigneur notre Dieu, Tu nous as confié les fruits de toute la création afin que nous puissions prendre soin de la terre et être nourris de sa générosité.
Tu nous as envoyé ton Fils pour partager notre chair et notre sang et nous enseigner ta loi d’Amour. Par sa mort et sa résurrection, nous sommes devenus une seule famille humaine.
Jésus a montré une grande attention à ceux qui n’avaient pas de nourriture – allant jusqu’à transformer cinq pains et deux poissons en un banquet qui a rassemblé cinq mille personnes et bien plus encore.
Nous nous présentons devant Toi, Seigneur notre Dieu, conscients de nos fautes et de nos défaillances, mais remplis d’espérance, pour partager la nourriture avec tous les membres de la grande famille humaine.

Dans ta sagesse, inspire les responsables des gouvernements et des entreprises, ainsi que tous les citoyens du monde, afin qu’ils trouvent des solutions justes et solidaires pour mettre un terme à la faim en s’assurant que tous les peuples aient droit à l’alimentation.
Ainsi, nous Te prions, Seigneur notre Dieu, pour que quand nous serons devant Toi, nous puissions nous présenter comme "une seule famille humaine " avec " de la nourriture pour tous ".

Amen
Caritas Internationalis lance demain une campagne contre la faim. A cette occasion, il est demandé à toutes les Caritas du monde entier, de prier à 12 heures de leur localité.
Notre site participe à l'action et nous vous envoyons quelques dossier pour participer pleinement à cette chaîne de solidarité.

Ce que vous pouvez faire:
Organiser une réunion de prière à midi le 10 décembre.
Réfléchir aux raisons qui expliquent la faim, à son impact sur les gens, aux gestes posés dans une région du monde qui affectent la vie des gens d’une autre région. Lire le texte sur la faim dans le monde qu’a rédigé le président de Caritas, le cardinal Oscar Rodríguez Maradiaga, à l’intention des évêques présidents des organisations Caritas du monde entier. http://food.caritas.org/campaign-toolkit/
Télécharger la prière de Caritas contre la faim ainsi que la célébration de prière.
Penser à ce que vous pourriez changer dans votre vie et aux changements qui devraient se produire à l’échelle nationale et internationale pour que personne n’ait plus à souffrir de la faim.
Joignez-nous: Facebook: IAmCaritas Twitter: #Food4All


mercredi 4 décembre 2013

Syrie: enlèvement de religieuses orthodoxes à Maaloula

ROME, 3 décembre 2013 (Zenit.org) - Des religieuses orthodoxes ont été enlevées en Syrie, à Maaloula, dans la nuit du 1er au 2 décembre, la nouvelle a été confirmée le 2 décembre par le patriarcat grec-orthodoxe et par le nonce apostolique à Damas. Les otages seraient au nombre de cinq (et non pas 12), a indiqué ce mardi 3 décembre, Mgr Audo au micro de Radio Vatican.
Les rebelles syriens sont entrés dans le monastère orthodoxe Sainte-Thècle (Mar Takla) de Maaloula et ils ont emmené de force un groupe de religieuses.
Maaloula est un village chrétien, dans la montagne, à 55 km au nord-est de Damas. La population parle encore la langue de Jésus, l’araméen. Un tiers de la population est musulmane sunnite. Le monastère abritait 40 sœurs et des orphelins.
Le nonce apostolique, Mgr Mario Zenari a déclaré le 2 décembre qu’il s’agissait de « religieuses syriennes et libanaises » et qu’il semble que « les rebelles djihadistes les aient emmenées dans le nord, vers Yabroud ». Il ajoute que « l’on ne connaît pas encore les motifs de cette action : comme otages ou pour s’emparer du monastère et contrôler tout le village ».
Malgré le danger, dit-il, les soeurs avaient choisi « de rester et de témoigner ». Mgr Zenari, espère qu’elles soient bien traitées et en lieu sûr : « c’est notre souhait et notre prière ».
« C’est très inquiétant ce qui se passe actuellement », déclare Mgr Zenari, préoccupé pour toute la population syrienne, notamment les chrétiens, après de nombreuses attaques: il n’est pas rare que des rebelles entrent dans un village et contraignent les chrétiens à fuir. Les églises sont souvent profanées, les objets religieux détruits, résume Radio Vatican.
Mgr Antoine Audo, évêque d’Alep des Chaldéens et président de Caritas Syrie précise, toujours à Radio Vatican, ce 3 décembre, qu’il s’agit de la supérieure des sœurs et de quatre religieuses. Il confirme qu’elles ont été emmenées en otage à Yabroud, mais qu’aucune nouvelle n’est parvenue depuis. « J’espère que les sœurs soient libérées rapidement », ajoute Mgr Audo.
Il souligne que Maaloula est un « symbole important non seulement pour les chrétiens mais aussi pour les musulmans de Syrie et du Moyen-Orient parce qu’ils savent qu’on y parle encore aujourd’hui la langue du Christ, un dialecte araméen, c’est pourquoi les gens sont frappés par cet événement ».
L’évêque précise que les religieuses appartiennent à un « monastère orthodoxe traditionnel » c’est-à-dire où l’on « pratique beaucoup la miséricorde », d'où l'accueil des orphelins. Le pèlerinage, ajoute-t-il, « est très fameux » : « En Syrie, tout le monde va en pèlerinage à Maaloula et Saidnaya. Surtout pour la fête de la Croix, le 14 septembre, sur la montagne de Maaloula »
Pour ce qui est des raisons de l’enlèvement, il est dû « à la guerre » : « Nous, en tant que chrétiens, comme Eglise en Syrie, nous ne voulons pas que ce soit une guerre contre les chrétiens, parce que nous voulons être une présence de réconciliation et de cohabitation. Voilà notre vocation. Nous ne voulons pas de provocation avec les musulmans ».
Pourtant, les chrétiens se sentent « menacés » désormais parce que attaquer Maaloula c'est « toucher à un lieu saint de la chrétienté » et « personne, jusqu’à aujourd’hui, depuis des siècles, n’a jamais fait une chose semblable à Maaloula, un lieu chrétien, saint pas seulement pour les chrétiens, mais aussi pour tous les autres ».
Les rebelles ont conquis le village, après cinq jours de combats, dans la nuit de dimanche à lundi, à l’aide d’explosifs notamment. Ce seraient des djihadistes du Front al-Nusra lié à Al-Qaïda. Un premier assaut, le 9 septembre dernier, avait été repoussé par l’armée syrienne qui avait repris le contrôle du village.
Le patriarche melkite, catholique, Gregorios III Laham est lui aussi inquiet après la prise de Maaloula. Lors de la rencontre, samedi, 30 novembre, au Vatican, avec le pape François, il avait déclaré: « Nous sommes décidés à rester sur cette terre bénie même au prix du martyre et du martyre par le sang. C’est ce qui est déjà arrivé à certains de nos fidèles, comme les trois hommes de Maaloula, Michael Taalab, Antonios Taalab et Sarkis Zakhem : ce sont des vrais martyrs qui ont été tués après avoir refusé de renier leur foi » (cf. Zenit de ce 3 décembre pour le texte intégral).
Radio Vatican fait état de 9 millions de déplacés parmi la population syrienne, dont plus de 1, 2 million au Liban, dont 42 000 chrétiens. Les chrétiens seraient – toutes confessions confondues - 450 000 à avoir choisi de partir à l’étranger. Plus de 1200 auraient perdu la vie et 60 églises auraient été endommagées.
Anita Bourdin

mardi 3 décembre 2013

Cameroun : prière pour la libération du père Georges Vandenbeusch

La Conférence épiscopale du Cameroun appelle les fidèles camerounais à intensifier les prières pour la libération des otages détenus dans le monde et plus particulièrement pour la libération du Père Georges Vandenbeusch, enlevé dans la nuit de mercredi 13 à jeudi 14 novembre 2013 dans le nord du pays.

Le Père Georges Vandenbeusch Fideï Donum, 42 ans de nationalité française Curé de la Paroisse de Nguetchewe dans le diocèse de Maraoua Mokolo au Cameroon a été enlevé et probablement conduit au Nigéria par des ravisseurs circulant à moto. 




Journée Nationale de Solidarité Caritas sous le signe "Foi et Charité"

Mgr Ambroise récoltant les dons des fidèles au cours de la messe
La 4ème édition de la Journée Nationale de Solidarité a été célébrée dans toutes les paroisses du diocèse de Maradi. Cette journée a été instaurée par les Évêques pour mieux organiser une solidarité locale dans une dynamique d’auto prise en charge.
A la cathédrale de Maradi, c’est Monseigneur Ambroise Ouédraogo qui a présidé l’Eucharistie. Et dans son homélie, il a rappelé l’importance de cette journée. Il a invité les paroissiens a toujours plus de solidarité au nom de leur foi. « La foi n’est pas seulement un acte doctrinal » a déclaré Mgr durant l’homélie. Il a invité les chrétiens pour mieux comprendre cet engagement, à relire la lettre de saint Jacques (Jc 2 14-26). En effet, dans ce passage, saint Jacques met en lumière le lien étroit entre foi et charité dans la vie du chrétien. La foi doit se prouver par des actes.
Et la journée nationale de solidarité se veut être un engagement des croyants catholiques du Niger à poser des actes concrets de charité, de solidarité, et de compassion. La quête a permis de récolter cette année la somme de 182.000 CFA.
Depuis 2010, le premier dimanche de l'Avent a été choisie pour célébrer la Journée de Solidarité des Fidèles envers la Caritas Développement Niger.