mardi 25 février 2014

Mouvements de populations dans le sud est du Niger, plus de 1500 personnes se réfugient à nouveau dans la région de Diffa

Les mouvements de populations vers la région de Diffa, au sud-est du Niger se poursuivent en raison de la dégradation continuelle des conditions sécuritaires dans les zones frontalières au nord du Nigeria.
Ces mouvements sont directement liés aux regains épisodiques des violences liées aux
affrontements entre l'armée nigériane et les militants de la secte Boko Haram. Ainsi, plus
de 1 500 milles personnes seraient-elles arrivées autour de Guésséré, les 24 et 25
janvier, révèlent les organisations humanitaires opérant sur place.


Des mouvements rythmés par l'intensité de la violence
Ces 1500 personnes viennent s'ajouter à plus de 37 000 autres qui, selon la Direction
régionale de la protection civile (DRC) ont cherché à se mettre à l'abri au Niger depuis la première vague d'arrivées enregistrée en mai 2013.
Pour autant, ce nombre n'est nécessairement pas représentatif de la population de réfugiés nigérians et de retournés nigériens permanent présents sur le territoire nigérien en raison des mouvements pendulaires. La violence est certes endémique mais elle est surtout marquée par des flambées localisées et sporadiques. Les vagues d'arrivées au Niger correspondent donc à ces flambées. En période d'accalmie, les réfugiés, les hommes surtout, ont tendance à retourner dans leurs
communautés de l'autre côté de la frontière. Les agences humanitaires maintiennent leur assistance.

Des besoins estimés a 6813 tonnes de céréales, 1362 tonnes de légumineuses...
Le Comité régional de gestion des crises et catastrophes estime l'essentiel des besoins pour l'année 2014 à environ 6813 tonnes de céréales, 1362 tonnes de légumineuses, 579 240 litres d'huiles de cuisine, 4827 kits ménage et kits hygiène, 1 761 855 comprimés d'Aquatab, des abris pour 4827 ménages. Ces besoins ont été évalués sur la base de 37 332 personnes, comme chiffre de planification par le comité régional de prévention et de gestion des crises et catastrophes.
source : OCHA Niger


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