Les temps sont durs pour les journalistes nigériens durant cette période de pré campagnes électorales. Depuis le 23 novembre 2015, Souleymane Salha, directeur de publication du Courrier est en garde à vue à la police judiciaire de Niamey. Il est cinquième journalistes interpellées en l’espace de 10 jours au Niger. L’arrestation du directeur de publication du Courrier serait liée à la dernière Une du journal en date du 19 novembre « Un ordre illégal » parlant de l’arrestation de Hama Amadou.
D’autres journalistes nigériens dans l’exercice de leur profession ont été brièvement interpellés par la police toujours à Niamey. Le 14 novembre 2015, le journaliste Alou Aboubacar de TV Niger 24 et son cameraman Abdoulaye Souley, le journaliste de Sidikou Harouna et son cameraman Luc Oga de TV Bonferey ont été arrêtés et ont passé une journée dans les locaux de la police judiciaire. Leurs téléphones portables et leurs matériels des journalistes ont été confisqués.
Le 19 octobre dernier, cinq journalistes couvrant une manifestation de scolaires nigériens avaient été également interpellés. Ils ont été libérés et leurs matériels leurs avaient été restitués le lendemain.
Cette situation préoccupe les organisations de défense de liberté de presse à l’intérieur comme à l’extérieur du Niger. Cette semaine, Reporters sans frontières a dénoncé l'arrestation de Souleymane Salha qui selon elle a été effectué en « totale violation de la loi nigérienne sur la liberté de la presse ».
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