Les travailleurs nigériens à l’instar des travailleurs du monde entier ont célébré ce vendredi 1 er mai la fête du Travail. Cette année le cœur n’était pas à la fête et l’intersyndical des travailleurs nigériens a décidé de mettre les célébrations entre parenthèses. Cette fête intervient dans la période de trois jours de deuil national décidé par le pays après la mort au combat de 46 militaires le 25 avril à l'Est du pays.
Ce matin à travers tout le pays, l’heure était au recueillement. Des prières collectives ont été organisées à la place des défilés. Les chrétiens ont prié dans les églises pour la paix au Niger et le repos des des disparus. Les musulmans ont prié dans les mosquées ce matin aussi pour les mêmes intentions. Chacun dans le respect de son chemin particulier a imploré le Père Céleste d’accueillir les âmes des fidèles défunts et pour la paix dans le monde. Ce matin, le vicaire de la Cathédrale de Maradi le Père Jacques Koalga qui présidait la célébration a demandé aux fidèles de prier sans cesse, de se consacrer à la prière car la prière constitue une arme redoutable contre le mal. Par l’intermédiaire de la vierge Marie, il a imploré notre Seigneur Jésus Christ de protéger la nation tout entière. Dans le recueillement, comme un seul homme, le peuple chrétien et musulman a prié pour la même cause, pour la paix au Niger, pour que Dieu accueille dans son paradis éternel les victimes du terrorisme.
Il faut rappeler que le samedi 25 avril 2015, un combat violent a opposé l’armée nigérienne aux éléments de la secte Boko Haram. Le bilan fait état de 46 militaires nigériens morts au combat, 32 autres portés disparus, 9 militaires blessés, 28 civiles ont été assassinés par les combattants islamiques qui ont perdu 156 éléments de Boko Haram durant l’attaque.
Serge Xavier Oga
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire