Le Niger a célébré à l’instar des autres pays de la planète, la dixième édition de la journée internationale de lutte contre le paludisme le 26 avril 2016. La célébration a eu lieu à travers des manifestations régionales mais celle officielle a eu lieu dans le village de Hogole dans le 5ème arrondissement de Niamey. La cérémonie placée sous le parrainage de la première dame Hadjia Aissata Issoufou Mahamadou, marraine du programme de lutte contre le paludisme au Niger a connu la participation de plusieurs personnalités, dont le ministre de la Santé Publique M. Kalla Moutari, des autorités administratives et coutumières de la région de Niamey, du représentant Résident de l'OMS au Niger et plusieurs autres invités.
Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, le nouveau ministre de la santé publique a évoqué les statistiques effroyables du paludisme une maladie endémique au sahel et qui demeure un grand un problème majeur de santé publique au Niger. L’an passé, le Niger a enregistré selon le ministre Kalla Moutari, 2.065.340 malades de paludisme avec malheureusement 2.582 décès. Les soins liés au paludisme représentent un poids économique difficile à assumer par les familles nigériennes pauvres. Le paludisme est une maladie évitable transmis à l’homme par des piqûres de moustiques dont on peut en guérir mais parfois mortelle. Au Niger, le paludisme représente près de 20% des motifs de consultations en saison sèche et parfois près de 80% en saison pluvieuse, période favorable à la multiplication des moustiques.
Pour lutter contre le paludisme, le Niger a adopté plusieurs méthodes : distribution régulière et gratuite des moustiquaires imprégnées d'insecticides à Longue Durée d'Action (MILDA) ; la pulvérisation intra domiciliaire d'insecticides à effet rémanent ; la lutte contre les larves des moustiques,…
A cette lutte, il s’avère nécessaire d’éduquer les populations à éliminer ou à traiter un maximum de dépôt d’eau où peuvent pondre les moustiques.
Serge Xavier Oga
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