mardi 8 mars 2016

L'Evêque de Maradi participe à la réunion ordinaire du conseil d’administration de la Fondation Jean Paul II pour le Sahel

Monseigneur Ambroise Ouédraogo participe à la réunion ordinaire du Conseil d’administration de la Fondation Jean-Paul II pour le Sahel à Dakar au Sénégal du 8 au 11 mars 2015. Dans le diocèse de Maradi, la Fondation Jean Paul II pour le Sahel a financé et continue de financer des bourses de formation et des micros réalisations dans plusieurs domaines allant de la sécurité alimentaire, à la protection de l’environnement. Cette réunion qui s’achève le 11 mars va permettre aux administrateurs de passer en revue toutes les questions touchant la vie de la Fondation. Instrument de l’Église Catholique pour le développement intégral et solidaire commun aux diocèses du Sahel, la fondation finance des formations de courtes durées dans les domaines liés au monde rural et accorde des fonds pour financer des projets dans le domaine de l’agriculture, de l’environnement, du reboisement, de la réfection des sols, du fonçage de puits, de l’hydraulique, de l’animation en générale et de la culture de contre saison et de tout ce qui concerne la lutte contre l’avancée du désert. En 2015, la Fondation Jean Paul II pour le Sahel a financé 91 projets pour près de 600 millions de F CFA dans les 9 pays membres : Mali, Niger, Senegal, Cap Vert, Guinée Bissau, Gambie, Mauritanie, Tchad et Burkina Faso. 

Pour rappel, le samedi 10 mai 1980, dans l’homélie de la messe qui clôturait sa visite à Ouagadougou en République de Haute Volta actuel Burkina Faso, le pape Jean Paul II de vénérée mémoire, lançait un appel solennel au monde entier à ne pas fermer les yeux devant ce qui s’est passé et ce qui se passe dans la région sahélienne. « De ce lieu, de cette capitale de la Haute-Volta, je lance un appel solennel au monde entier. Moi, Jean Paul II, Évêque de Rome et Successeur de Pierre, j’élève ma voix suppliante, parce que je ne peux pas me taire quand mes frères et sœurs sont menacés. Je me fais ici la voix de ceux qui n’ont pas de voix, la voix des innocents, qui sont morts parce que l’eau et le pain leur manquaient; la voix des pères et des mères qui ont vu leurs enfants mourir sans comprendre, ou qui verront toujours dans leurs enfants les séquelles de la faim qu’ils ont endurée; la voix des générations à venir, qui ne doivent plus vivre avec cette menace terrible pesant sur leur vie. Je lance un appel à tous! N’attendons pas que la sécheresse revienne, effroyable et dévastatrice! N’attendons pas que de nouveau le sable porte la mort! Ne permettons pas que l’avenir de ces peuples reste à jamais menacé! La solidarité d’hier a démontré, par son extension et son efficacité, qu’il est possible de n’écouter que la voix de la justice et de la charité, et non pas celle de l’égoïsme, individuel et collectif. Ecoutez mon appel! » a déclaré sa sainteté le Pape Jean Paul II.

Cet appel a été entendu et grâce aux soutiens financiers des Conférences épiscopales italienne et allemande, l’appel du pape a trouvé un écho favorable en faveur des populations du Sahel. Ce cri de cœur du pape est toujours d’actualité puisque les défis des sahéliens demeurent toujours préoccupants. Aujourd’hui, le changement climatique a aggravé la situation et le sahélien conjugue sa vie au présent. Les actions de la Fondation dont le siège est à Ouagadougou au Burkina Faso, sans tambour ni trompette demeurent de précieuses contributions à l’atténuation des souffrances des sahéliens.

Serge Xavier Oga



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