Hier dimanche à Maradi, la petite communauté s’est retrouvée dans la cathédrale. A Maradi, l’évêque a demandé aux fidèles de contempler dans le silence le visage du Christ ressuscité.
A Zinder, les Pères Léo et à Ghislain blessés lors des événements du 16 janvier 2015 sont revenus pour célébrer avec les siens, du moins ceux qui sont restés dans la cité du Damagaram Pâques. Ils n’ont pas eu la chance de célébrer Pâques dans l’Eglise Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus toujours noirci par les flammes et lézardée. Pour raison de sécurité, la veillée pascale a débuté à 18 heures. Les fidèles ont célébré dans la salle paroissiale dans une odeur de brûlé.
A Diffa, la petite communauté s’est retrouvée sans prêtre et a célébré le Christ ressuscité avec ferveur. A Tahaoua, Agadez, Arlit, Tchirozérine et Birni N’konni, le petit peuple a célébré Pâques avec le Seigneur qui était son ange gardien. Tout doucement, le calme revient mais la peur n’a pas disparu. Tous les fidèles prient le Seigneur d’éloigner d'eux et de la nation entière toute nouvelle coupe débordante.
Partout dans les paroisses du diocèse, les fidèles catholiques ont prié pour la paix au Niger et dans le monde entier. Ils ont imploré la miséricorde de Dieu afin que lui-même fasse descendre sa paix dans les cœurs afin de construire ici et ailleurs une nation saine, sainte et indivisible.
Les fidèles ont prié pour la paix au Nigéria et ont remercié Dieu pour avoir gratifié le Nigeria, ce voisin d’élections dont les résultats ont été acceptés de tous.
Les catholiques du Niger ont foi en l’avenir même s’ils savent désormais que rien ne sera plus jamais comme avant. Ils évolueront sous le manteau de leur mère Marie qui saura intercédé pour eux auprès de son fils Jésus chaque fois que nécessaire. Les catholiques du Niger en célébrant Pâques en ce jour, sont conscients que suivre le Christ est un véritable sacerdoce qui parfois peut leur valoir ce qu’ils ont vécu les 16 et 17 janvier 2015.
Serge Xavier Oga
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire