samedi 4 juin 2016

L'armée nigérienne a repris Bosso après une brève incursion de boko haram

Les combattants de boko haram qui ont pris brièvement Bosso ce vendredi 3 juin la ville de Bosso, ont été délogés de la ville selon un journaliste local. Sur sa page facebook, le confrère qui travaille pour une chaîne privée de télévision a affirmé que les militaires sont retournés dans la ville qui se vide de ses habitants. D'après ses sources, les militaires nigériens surpris par le nombre des assaillants se sont d’abord stratégiquement repliés avant de repartir à l’assaut des positions prises par l’ennemi.

L’inquiétude grandit en ce moment au sein de la population dans la région de Diffa. Depuis quelques jours, les incursions meurtrières des combattants islamiques se multiplient. Le 31 mai dernier, le village de Yébi près de Bosso a été une nouvelle fois attaquée. Au moins 6 civils ont été massacrés et plusieurs blessés. Il faut préciser que le 19 mai, le même village avait été attaqué. Le 27 mai, l’armée nigérienne a repoussé une attaque d’une de leurs positions à Bosso toujours les combattants de boko haram. Il s’agit visiblement de nouvelles offensives des combattants qui vivent en toute liberté de l’autre côté de la frontière en l’absence de l’armée nigériane. La région de diffa accueillent en ce moment sur une cinquantaine de kilomètres plus de 100.000 personnes en majorité des réfugiés et des déplacés.

Ce matin sur sa page facebook l’Espace des Acteurs pour la Paix demande de prier pour Bosso :
"Urgent la population de la commune de bosso ont passer la nuit en brousse parce que boko haram ont pris la ville de bosso pendant plus de 4 heurs du temps la nuit ils ont fouilles est sont parti avec beaucoup des chose plusieur blesses et mort vos prière a la region de diffa".

Il faut préciser que la ville de Bosso est située en face de Malam Fatori au Nigéria. Les deux localités sont seulement séparées par la rivière Komadougou Yobé. Malheureusement l’armée nigériane a déserté depuis longtemps Malam Fatori aux insurgés de Boko Haram.

Serge Xavier Oga

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