Les Évêques du Niger ont publié le 22 novembre 2014 à Niamey de "nouvelles" règles liturgiques pour lutter contre la maladie à virus Ebola dans les communautés chrétiennes de la province ecclésiastique Niger. L’information a été portée aux fidèles de Maradi par l’Evêque du Diocèse ce dimanche 7 décembre. Dans leur message aux fidèles, les évêques du Niger disent qu’il « vaut mieux prévenir que guérir ». Et c’est donc pourquoi, ils ont décidé de nous organiser pour que « l’avenir qui a le don d’arriver sans prévenir » ne nous surprenne pas.
Désormais, dans les paroisses catholiques du Niger et durant les célébrations liturgiques, les Evêques conseillent de :
« Chanter le "Notre Père" sans se donner la main »
« Le rite de paix est suspendu ». Ce qui signifie que durant les célébrations eucharistiques, les fidèles ne vont plus se donner la main.
« Tout le monde communie en présentant la main gauche et en prenant l’hostie de la main droite comme cela est de tradition actuellement »
« Personne ne communie plus sur la langue
« Les prêtres communient par intinction et non plus dans un même calice »
« À l’entrée de l’Eglise, il n’y a plus d’eau bénite »
« À l’église comme au cimetière, pour les enterrements ordinaires, nous présentons les condoléances oralement mais nous ne serrons plus les mains à la fin de la cérémonie »
« Les veillées de prière en cas de décès se feront désormais à l’Eglise et non plus dans la maison du défunt »
« Si un malade atteint par le virus Ebola meurt, tous les rituels habituels que nous avons autour des défunts sont supprimés (lavement de corps, habillement, taille des ongles et des cheveux, rite d’au revoir,…)
« Les défunts atteint par le virus est enterré dans les premières minutes qui suivent sa mort ».
Désormais, dans les paroisses catholiques du Niger et durant les célébrations liturgiques, les Evêques conseillent de :
« Chanter le "Notre Père" sans se donner la main »
« Le rite de paix est suspendu ». Ce qui signifie que durant les célébrations eucharistiques, les fidèles ne vont plus se donner la main.
« Tout le monde communie en présentant la main gauche et en prenant l’hostie de la main droite comme cela est de tradition actuellement »
« Personne ne communie plus sur la langue
« Les prêtres communient par intinction et non plus dans un même calice »
« À l’entrée de l’Eglise, il n’y a plus d’eau bénite »
« À l’église comme au cimetière, pour les enterrements ordinaires, nous présentons les condoléances oralement mais nous ne serrons plus les mains à la fin de la cérémonie »
« Les veillées de prière en cas de décès se feront désormais à l’Eglise et non plus dans la maison du défunt »
« Si un malade atteint par le virus Ebola meurt, tous les rituels habituels que nous avons autour des défunts sont supprimés (lavement de corps, habillement, taille des ongles et des cheveux, rite d’au revoir,…)
« Les défunts atteint par le virus est enterré dans les premières minutes qui suivent sa mort ».
Les évêques recommandent à chaque paroisse de s’organiser pour mettre des lavabos ambulants à l’entrée des Eglises, des salles paroissiales, des centres de formations, des écoles et partout où cela est nécessaire pour permettre aux fidèles de se laver régulièrement les mains à l’eau propre et au savon.
Il faut rappeler que les mesures prises par les Evêques visent la prévention de la maladie à virus Ebola. En effet, le Niger n’a enregistré aucun cas sur son sol mais les mesures doivent être prises pour prévenir. Et cet engagement est la concrétisation de la promesse faite par l’administrateur apostolique de Niamey Mgr Michel Cartateguy au ministre de la santé qui avait réuni les leaders religieux le mardi 11 novembre 2014 à Niamey pour demander leur implication dans le combat préventif contre la maladie à virus Ebola. Durant cette réunion, Mgr Michel avait déclaré que l’Église catholique entrait dans cette dynamique de surveillance.
Serge Xavier OGA
Il faut rappeler que les mesures prises par les Evêques visent la prévention de la maladie à virus Ebola. En effet, le Niger n’a enregistré aucun cas sur son sol mais les mesures doivent être prises pour prévenir. Et cet engagement est la concrétisation de la promesse faite par l’administrateur apostolique de Niamey Mgr Michel Cartateguy au ministre de la santé qui avait réuni les leaders religieux le mardi 11 novembre 2014 à Niamey pour demander leur implication dans le combat préventif contre la maladie à virus Ebola. Durant cette réunion, Mgr Michel avait déclaré que l’Église catholique entrait dans cette dynamique de surveillance.
Serge Xavier OGA
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