Le vendredi 12 décembre 2014, le Niger a lancé un appel à la solidarité internationale en faveur des réfugiés nigérians qui ont trouvé refuge au Niger dans la région de Diffa frontalière avec les États du Nord Est Nigeria Yobé, Borno et l’Adamaoua où les éléments de Boko Haram affrontent l’armée régulière. Aujourd’hui, selon le comité régional du dispositif d'urgence de Diffa, ils sont au moins 150.000 réfugiés nigérians (Nigeria) à trouver refuge au Niger. Pour l’heure, il y a 104 sites recensés dans la région de Diffa qui accueillent les réfugiés. Sur certains sites, il y a parfois cinq fois plus de déplacés que la population locale comme c’est le cas à Gagamari qui a accueilli en une seule semaine début décembre, quelque 17.000 réfugiés, ce qui représente une pression énorme sur les infrastructures sanitaires, l’eau, … Le Niger a décidé pour éviter tout drame humanitaire d’ouvrir 6 camps pour regrouper les réfugiés. On dénombre parmi les réfugiés au moins 45.000 enfants, dont 25.000 élèves qui ne peuvent pas être insérés dans le système nigérien à cause de la barrière linguistique (Français au Niger et Anglais au Nigeria).
Le Niger a besoin de 17 milliards de francs CFA pour faire face à la situation seulement sur une période de 3 mois. Il y a urgence d’autant plus que la région de Diffa située dans le diocèse de Maradi, est déjà très fragile à cause des crises alimentaires dues à des épisodes de sécheresse et des inondations en 2012 et 2013. Dans la région de Diffa "53% de la population est en insécurité alimentaire et la malnutrition sévère touche déjà 23,5% des enfants".
Aujourd’hui, la priorité, c’est l’eau potable, c’est l’alimentation des réfugiés, l’hygiène mais aussi la sécurité des sites. Et le monde doit venir en aide au Niger qui seul ne peut pas financier les besoins exprimés.
Serge Xavier OGA
Le Niger a besoin de 17 milliards de francs CFA pour faire face à la situation seulement sur une période de 3 mois. Il y a urgence d’autant plus que la région de Diffa située dans le diocèse de Maradi, est déjà très fragile à cause des crises alimentaires dues à des épisodes de sécheresse et des inondations en 2012 et 2013. Dans la région de Diffa "53% de la population est en insécurité alimentaire et la malnutrition sévère touche déjà 23,5% des enfants".
Aujourd’hui, la priorité, c’est l’eau potable, c’est l’alimentation des réfugiés, l’hygiène mais aussi la sécurité des sites. Et le monde doit venir en aide au Niger qui seul ne peut pas financier les besoins exprimés.
Serge Xavier OGA
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