Par Albert Mianzoukouta, http://fr.radiovaticana.va
Jusqu’ici, l’actualité au Mexique était dominée par la nouvelle effroyable de la disparition récente de 43 étudiants, probablement assassinés, dans la ville d’Iguala, dans l’Etat de Guerrero. Lors de l’audience générale de mercredi dernier, le Pape François s’était ému de cette nouvelle. Il avait fustigé « la réalité dramatique de toute cette criminalité qui existe, liée au commerce et au trafic de drogue ».
Mais la violence ne semble pas s’arrêter dans cette partie du Mexique, puisque samedi les autorités ont annoncé avoir établi avec certitude que des restes humains déterrés le 29 octobre dernier dans une fosse commune à Chilpancingo (la capitale de cet Etat de Guerrero) appartiennent au missionnaire catholique ougandais John Ssenyondo dont on était sans nouvelles depuis 8 mois.
Missionnaire dans ce pays depuis 2008, le père Ssenyondo, 56 ans, est porté disparu depuis avril. Les faits ont établi qu’il a été enlevé en avril dernier par des hommes armés qui l’ont assassiné d’une balle dans la tête, brûlé et enterré à la sauvette avec d’autres victimes. Son identification a été rendue possible grâce à l’expertise scientifique.
L’enquête a aussi établi que le prêtre ougandais, qui revenait de célébrer sa messe dans une paroisse de campagne, a été abattu parce qu’il aurait, pour des raisons canoniques, refusé de baptiser l’enfant d’un des chefs de gang. Rappelons qu’il y a deux semaines à peine le président Yoweri Kaguta Museveni était venu rencontrer le pape au Vatican avec qui il s’était loué de l’excellence des relations entre l’Ouganda et l’Eglise catholique.
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