S’il est vrai que le véritable philosophe est celui qui est à même de transcender le monde sensible jusqu’au monde des idées pour y contempler le bien dans toute splendeur, et comme un peintre, redescendre pour nous en faire une reproduction, nous pouvons nous aussi, faire un saut qualitatif pour oser vous parler de la famille non pas en tant qu’expert mais en tant qu’un curieux qui s’intéresse à la recherche.Ceci dit, nous ne saurons comprendre la famille comme le lieu de l’éclosion de toutes les vocations sans comprendre avant tout ce qu’elle est en son essence, mais aussi en ses fonctions multiples.
Le mot famille vient du mot latin fama qui veut dire réputation, laquelle réputation découle du fait que les membres d'une même famille portent le même nom et jouissent d'un crédit et d'un honneur qu'ils doivent mordicus défendre et entretenir ensemble.
Jusqu'à une période très récente, la famille s'était toujours caractérisée par la possession d'une personnalité collective exercée par un chef de famille, dont la suppression marque la fin de son existence comme structure d'organisation juridique autonome. Ainsi donc, le chef de famille doit incarner l’idéal attendu d’une famille pour lui donner de répondre à sa vocation d’être le lieu où « chacun de nous construit sa personnalité (…), grandissant avec sa mère et son père, ses frères et ses sœurs, respirant la chaleur de la maison… le lieu où nous recevons notre nom, le lieu des affections, l’espace de l’intimité, où l’on apprend l’art du dialogue et de la communication interpersonnelle[1]…».
Pour l'anthropologueClaude Lévi-Strauss, la famille est « une communauté d'individus réunis par des liens de parenté existant dans toutes les sociétés humaines .» Elle est dotée d'un nom, d'un domicile et crée entre ses membres une obligation de solidaritémorale et matérielle (notamment entre époux et entre parents-enfants, laquelle obligation est censée les protéger et favoriser leur développement social, physique et affectif. La famille devient pour ainsi dire, le lieu de l’accomplissement humain.
Comme on peut le remarquer, ces deux illustrations sont incontestablement vraies ; cependant, poussant plus loin notre réflexion, nous osons croire que tout cela risque de sombrer dans le sentimentalisme creux s’il manque l’amour dans la vérité dans la constitution de la famille, donnant à ses différents membres de s’interpeller mutuellement en vue de la croissance de chacun et de l’ensemble. Ces obligations de solidarité doivent se vivre dans la vérité pour les libérer de toutes les pesanteurs culturelles.
De nos jours, remarquons-nous avec grand regret, beaucoup de familles semblent être perçues comme ne remplissant qu’une seule fonction, celle de la reproduction de l’espèce sans un lendemain meilleur. Cette vision contribue largement à vider la famille de son contenu réel. La famille doit aussi et surtout être le lieu d’éclosion de l’ « excellence humaine » de l’homme par un saut qualitatif, le lieu où on apprend à être un homme accompli, capable de faire face aux impératifs de temps et de l’espace. Car Le monde dans lequel nous nous trouvons contient de la violence. Ainsi, le Dasein que nous représentons ou que nous incarnons en nous, se saisissant comme l’être-là dans le monde, saisit également la facticité de son existence ; une existence qu’il ne s’est pas choisi mais qu’il est appelé à assumer de manière rationnelle pour lui donner sens. C’est là, l’origine de toute vocation : travailler à donner sens à son existence. La famille humaine, cette cellule de base qui accueille, héberge et conduit à sa perfection cette existence humaine, a un rôle non négligeable dans le devenir meilleur de l’homme en tant qu’une première instance de l’existence.
Aujourd’hui, la plupart de nos familles ressemblent, si pas à la Jérusalem céleste, à la Babylone. Beaucoup de familles accueillent la vie, quelques unes l’hébergent et rare la conduisent complètement à sa perfection. Ainsi, au lieu d’être des lieux d’éclosion des vocations, beaucoup de familles sont devenues des lieux des recherches incessantes, sans doute, par manque d’inspiration et d’orientation dès le départ. Pour que la famille remplisse pleinement son rôle de lieu d’éclosion des toutes les vocations, elle doit avant tout, être la structure de base de l’existence humaine et de l’éducation, bref, de la formation qualitative de l’homme sous toutes ses dimensions. Jésus que nous célébrons aujourd’hui comme Christ et Seigneur, fut élevé dans un tel contexte, lui donnant de bien discerner sa vocation propre, différente de celle de ses parents. Sans influence ni favoritisme, il avait choisi son chemin conformément à son éducation. La famille doit aussi être un foyer d’amour et d’amour dans la vérité qui échappe à tout sentimentalisme[2] creux, une instance où l’on apprend à être humain, c’est-à-dire où l’on apprend à appréhender le jeu des forces qui existent dans le monde pour en faire face. La famille devient ici, l’horizon d’une humanité authentique qui crée de l’émulation et libère les consciences, de sorte que les potentialités individuelles donnent du tonus à des aspirations saines. La famille ne doit pas être cette société où les potentialités individuelles sont perçues comme une menace contre le système au risque de ressembler à une machine à vapeur qui polie sans cesse l’environnement. Mais un lieu où les membres trouvent les raisons de décider et un élan pour un lendemain meilleur que chacun s’est choisi en âme et conscience. C’est ici où le terme Famille peut s’appliquer, par analogie, à plusieurs structures à la fois de sorte qu’on peut parler de famille religieuse, politique, de frères d'armes, etc. Des entreprises ont également ce type de politique : mettre les employés dans une atmosphère et des relations telles qu'ils se sentent appartenir à la même famille que les autres employés et leurs dirigeants.
Afin de poursuivre notre réflexion sur La famille, comme le lieu de l’éclosion de toutes les vocations, nous avons choisi comme paradigme, la sainte famille de Nazareth à quel que exception prêt. Nous sommes ici en face d’une famille qui transcende toute idéologie partisane. Une famille où le poids de l’existence n’a pas été une utopie mais une réalité. Chaque membre de famille se sait une volonté, un esprit à part entière mais inscrit dans la dynamique d’ensemble. Une famille où chaque membre évangélise et se laisse évangéliser (Lc 2, 48-52). Voilà une famille qui s’offre à la conscience de l’homme du XXIème siècle comme une « Eglise domestique » ; une famille où l’enfant évangélise les parents par une sagesse exprimée dans cette réponse de Jésus : « … Ne savez-vous pas que je dois être chez mon Père ? » ; Une réponse qui incite à la foi par un discernement digne de ce nom de la part des parents et vice versa. Voilà le modèle de famille que les pères du synode spécial des évêques pour l’Afrique, Ecclesia in Africa au n° 25, conçoivent comme une « Eglise domestique », entendu par là une « famille (qui) se doit d’être un espace où l’Evangile est transmis et d’où l’Evangile rayonne. Au sein d’une famille consciente de cette mission, tous les membres de la famille évangélisent et sont évangélisés.[3]
Nous voulons ici, comprendre le concept évangéliser dans un sens large incluant l’annonce de la Bonne Nouvelle certes, sens que lui concèdent les pères synodaux mais aussi aller au-delà de l’exégèse classique pour anticiper dans la conscience du lecteur, la finalité même de l’évangélisation. Il s’agit ici pour nous, de partir de la parole de Dieu dans toute sa richesse bien sûr, comme un pied à terre en vue de donner sens à l’anthropologie existentielle. Une inspiration de la parole qui donne de rendre la vie des hommes meilleure. L’urgence de toute famille, cellule de base, reste ici, une catéchèse anthropologique qui permet de comprendre le mécanisme sociologique de toute société aussi élémentaire qu’elle soit, en vue de libérer les consciences, donnant ainsi à la La famille d’être, aux dires du Saint Père François, « une brique qui construit la société en tant que lieu où nous nous formons en tant que personne. [4]»
C’est lorsque les membres de la famille prennent conscience de leur humanité avec leurs limites et leurs qualités qu’ils pourront opter pour des vocations qui répondent aux exigences de leur nature et de leur compétence, plutôt que de s’orienter par favoritisme, par fanatisme etc. « La grâce ne supprime pas la nature », disaient les théologiens de Tübingen. Une bonne connaissance de soi est un préalable pour un choix judicieux. Les jeunes doivent, dès la famille déjà, avoir une vraie image de ce qu’ils sont et peuvent devenir sans complaisance pour se lancer dans une aventure qui leur donne de travailler pour leur propre croissance et pour celle du monde dans lequel ils vivent. Nous comprenons ici que la famille doit préparer les enfants à cette entreprise pour l’avènement d’un monde meilleur. C’est à cette seule condition que la famille pourra réellement être appréciée comme « le moteur du monde et de l’histoire » tel que le souligne le pape François et lieu d’éclosion des vocations authentiques et cela en tant que « première école des vertus sociales dont aucune société ne peut se passer », soulignent les pères du deuxième concile du Vatican dans la déclaration Gravissimum Educationis, n° 3. Les parents devront ici, enchaîne ladite déclaration, " tenant compte du progrès des sciences psychologique, pédagogique et didactique, aider les enfants et les jeunes gens à développer harmonieusement leurs aptitudes physiques, morales, intellectuelles, à acquérir graduellement un sens plus aigu de leur responsabilité (…) pour bien conduire leur vie personnelle (…), en surmontant courageusement et généreusement tous les obstacles.[5] » Une telle famille travaille progressivement et efficacement à former les consciences droites et offrir aux enfants, de quoi faire face aux réalités du monde, les préparant ainsi, à assumer leurs responsabilités dans les simples limites de la raison avec courage et optimisme. C’est là un impératif de tout temps et de toute famille que Saint Jean Chrysostome conçoit comme une nécessité de former la conscience de l’homme dès l’enfance déjà, car estime-t-il, « c’est précisément aux premiers instants de la vie de l’homme que se manifestent les inclinations pour le vice et pour la vertu … (et) que pénètrent réellement dans l’homme, les orientations qui mettent l’existence dans une juste perspective.»[6]
Comme on peut le remarquer, ces deux illustrations sont incontestablement vraies ; cependant, poussant plus loin notre réflexion, nous osons croire que tout cela risque de sombrer dans le sentimentalisme creux s’il manque l’amour dans la vérité dans la constitution de la famille, donnant à ses différents membres de s’interpeller mutuellement en vue de la croissance de chacun et de l’ensemble. Ces obligations de solidarité doivent se vivre dans la vérité pour les libérer de toutes les pesanteurs culturelles.
De nos jours, remarquons-nous avec grand regret, beaucoup de familles semblent être perçues comme ne remplissant qu’une seule fonction, celle de la reproduction de l’espèce sans un lendemain meilleur. Cette vision contribue largement à vider la famille de son contenu réel. La famille doit aussi et surtout être le lieu d’éclosion de l’ « excellence humaine » de l’homme par un saut qualitatif, le lieu où on apprend à être un homme accompli, capable de faire face aux impératifs de temps et de l’espace. Car Le monde dans lequel nous nous trouvons contient de la violence. Ainsi, le Dasein que nous représentons ou que nous incarnons en nous, se saisissant comme l’être-là dans le monde, saisit également la facticité de son existence ; une existence qu’il ne s’est pas choisi mais qu’il est appelé à assumer de manière rationnelle pour lui donner sens. C’est là, l’origine de toute vocation : travailler à donner sens à son existence. La famille humaine, cette cellule de base qui accueille, héberge et conduit à sa perfection cette existence humaine, a un rôle non négligeable dans le devenir meilleur de l’homme en tant qu’une première instance de l’existence.
Aujourd’hui, la plupart de nos familles ressemblent, si pas à la Jérusalem céleste, à la Babylone. Beaucoup de familles accueillent la vie, quelques unes l’hébergent et rare la conduisent complètement à sa perfection. Ainsi, au lieu d’être des lieux d’éclosion des vocations, beaucoup de familles sont devenues des lieux des recherches incessantes, sans doute, par manque d’inspiration et d’orientation dès le départ. Pour que la famille remplisse pleinement son rôle de lieu d’éclosion des toutes les vocations, elle doit avant tout, être la structure de base de l’existence humaine et de l’éducation, bref, de la formation qualitative de l’homme sous toutes ses dimensions. Jésus que nous célébrons aujourd’hui comme Christ et Seigneur, fut élevé dans un tel contexte, lui donnant de bien discerner sa vocation propre, différente de celle de ses parents. Sans influence ni favoritisme, il avait choisi son chemin conformément à son éducation. La famille doit aussi être un foyer d’amour et d’amour dans la vérité qui échappe à tout sentimentalisme[2] creux, une instance où l’on apprend à être humain, c’est-à-dire où l’on apprend à appréhender le jeu des forces qui existent dans le monde pour en faire face. La famille devient ici, l’horizon d’une humanité authentique qui crée de l’émulation et libère les consciences, de sorte que les potentialités individuelles donnent du tonus à des aspirations saines. La famille ne doit pas être cette société où les potentialités individuelles sont perçues comme une menace contre le système au risque de ressembler à une machine à vapeur qui polie sans cesse l’environnement. Mais un lieu où les membres trouvent les raisons de décider et un élan pour un lendemain meilleur que chacun s’est choisi en âme et conscience. C’est ici où le terme Famille peut s’appliquer, par analogie, à plusieurs structures à la fois de sorte qu’on peut parler de famille religieuse, politique, de frères d'armes, etc. Des entreprises ont également ce type de politique : mettre les employés dans une atmosphère et des relations telles qu'ils se sentent appartenir à la même famille que les autres employés et leurs dirigeants.
Afin de poursuivre notre réflexion sur La famille, comme le lieu de l’éclosion de toutes les vocations, nous avons choisi comme paradigme, la sainte famille de Nazareth à quel que exception prêt. Nous sommes ici en face d’une famille qui transcende toute idéologie partisane. Une famille où le poids de l’existence n’a pas été une utopie mais une réalité. Chaque membre de famille se sait une volonté, un esprit à part entière mais inscrit dans la dynamique d’ensemble. Une famille où chaque membre évangélise et se laisse évangéliser (Lc 2, 48-52). Voilà une famille qui s’offre à la conscience de l’homme du XXIème siècle comme une « Eglise domestique » ; une famille où l’enfant évangélise les parents par une sagesse exprimée dans cette réponse de Jésus : « … Ne savez-vous pas que je dois être chez mon Père ? » ; Une réponse qui incite à la foi par un discernement digne de ce nom de la part des parents et vice versa. Voilà le modèle de famille que les pères du synode spécial des évêques pour l’Afrique, Ecclesia in Africa au n° 25, conçoivent comme une « Eglise domestique », entendu par là une « famille (qui) se doit d’être un espace où l’Evangile est transmis et d’où l’Evangile rayonne. Au sein d’une famille consciente de cette mission, tous les membres de la famille évangélisent et sont évangélisés.[3]
Nous voulons ici, comprendre le concept évangéliser dans un sens large incluant l’annonce de la Bonne Nouvelle certes, sens que lui concèdent les pères synodaux mais aussi aller au-delà de l’exégèse classique pour anticiper dans la conscience du lecteur, la finalité même de l’évangélisation. Il s’agit ici pour nous, de partir de la parole de Dieu dans toute sa richesse bien sûr, comme un pied à terre en vue de donner sens à l’anthropologie existentielle. Une inspiration de la parole qui donne de rendre la vie des hommes meilleure. L’urgence de toute famille, cellule de base, reste ici, une catéchèse anthropologique qui permet de comprendre le mécanisme sociologique de toute société aussi élémentaire qu’elle soit, en vue de libérer les consciences, donnant ainsi à la La famille d’être, aux dires du Saint Père François, « une brique qui construit la société en tant que lieu où nous nous formons en tant que personne. [4]»
C’est lorsque les membres de la famille prennent conscience de leur humanité avec leurs limites et leurs qualités qu’ils pourront opter pour des vocations qui répondent aux exigences de leur nature et de leur compétence, plutôt que de s’orienter par favoritisme, par fanatisme etc. « La grâce ne supprime pas la nature », disaient les théologiens de Tübingen. Une bonne connaissance de soi est un préalable pour un choix judicieux. Les jeunes doivent, dès la famille déjà, avoir une vraie image de ce qu’ils sont et peuvent devenir sans complaisance pour se lancer dans une aventure qui leur donne de travailler pour leur propre croissance et pour celle du monde dans lequel ils vivent. Nous comprenons ici que la famille doit préparer les enfants à cette entreprise pour l’avènement d’un monde meilleur. C’est à cette seule condition que la famille pourra réellement être appréciée comme « le moteur du monde et de l’histoire » tel que le souligne le pape François et lieu d’éclosion des vocations authentiques et cela en tant que « première école des vertus sociales dont aucune société ne peut se passer », soulignent les pères du deuxième concile du Vatican dans la déclaration Gravissimum Educationis, n° 3. Les parents devront ici, enchaîne ladite déclaration, " tenant compte du progrès des sciences psychologique, pédagogique et didactique, aider les enfants et les jeunes gens à développer harmonieusement leurs aptitudes physiques, morales, intellectuelles, à acquérir graduellement un sens plus aigu de leur responsabilité (…) pour bien conduire leur vie personnelle (…), en surmontant courageusement et généreusement tous les obstacles.[5] » Une telle famille travaille progressivement et efficacement à former les consciences droites et offrir aux enfants, de quoi faire face aux réalités du monde, les préparant ainsi, à assumer leurs responsabilités dans les simples limites de la raison avec courage et optimisme. C’est là un impératif de tout temps et de toute famille que Saint Jean Chrysostome conçoit comme une nécessité de former la conscience de l’homme dès l’enfance déjà, car estime-t-il, « c’est précisément aux premiers instants de la vie de l’homme que se manifestent les inclinations pour le vice et pour la vertu … (et) que pénètrent réellement dans l’homme, les orientations qui mettent l’existence dans une juste perspective.»[6]
Conférence tenue au CFMA par Vincent KIYE,
Etudiant Miss. d’Afrique G3 Théologie
Etudiant Miss. d’Afrique G3 Théologie
[1] Adresse du pape François devant les participants à la XXIe Assemblée plénière du Conseil pontifical pour la famille, le 25 octobre 2013 tiré de http:// www.zenit.org/fr/articles/la-famille-moteur-du-monde-et-de-l-histoire, ROME, 23 octobre 2014.
[2] Benoît XVI, Caritas in Veritate, n° 1.
[3] Paul VI, Exhort. Apost. Evangelii nuntiandi, n° 71.
[4] Affirmation du pape François dans un tweet publié sur @Pontifex_fr le 23 octobre 2014, quelques jours après la clôture du synode sur la famille. Texte tiré de Htt// :www.zenit.org/
[5] Vatican II, Déclaration Gravissimum Educationis, n° 1.
[6] Jean Chrysostome cité par Benoît XVI, Les pères de l’Eglise. De Clément de Rome à Maxime le confesseur, Préface de Mgr Claude Dagens, de l’Académie française, Librairie Vaticane, Bayard, 2008, p. 112.
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