L’Afrique de l’Ouest est confrontée depuis plus d’un an à une épidémie de virus à Ebola. Cette épidémie inquiète tout le monde et fait trembler toutes les nations. Aujourd’hui, le foyer de l’épidémie est circoncis entre la Sierra Leone, le Liberia et le Guinée. Mais c’est tout le monde qui tremble. Et cette situation risque d’avoir hormis les morts, d’autres impacts très négatifs notamment sur la sécurité alimentaire déjà fragile en Afrique de l’Ouest
Dans un communiqué publié le 24 septembre 2014 à Ouagadougou, le Comité Permanent Inter-Etats de Lutte Contre la Sécheresse dans le Sahel exprime son inquiétude sur les conséquences de l’épidémie de fièvre hémorragique à virus Ebola sur la sécurité alimentaire régionale. L’organisation régionale affirme que l’épidémie de fièvre hémorragique à virus Ebola qui affecte plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest « risque d’entrainer une grave crise alimentaire et nutritionnelle dans notre espace si des mesures énergiques ne sont pas prises pour la stopper ». Pour étayer son argumentation le CILSS affirme que dehors des nombreux morts dénombrés à ce jour, l’épidémie a des impacts sur les productions agricoles, les marchés et de manière globale, sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle régionale selon les informations partielles reçues des pays ».
L’épidémie à virus Ebola aura aussi des impacts néfastes sur la production agricole qui pourrait sur le plan agricole. Le Comité Permanent Inter-Etats de Lutte Contre la Sécheresse dans le Sahel indique que la « la production globale pourrait drastiquement chuter dans les zones touchées en Guinée, au Libéria et en Sierra Léone et au niveau des zones frontalières à ces pays ». En effet, le développement de l’épidémie depuis le mois de mai 2014, a coïncidé avec la saison pluvieuse occasionnant un manque de main d’œuvre important notamment « lors des travaux de préparation, d’entretien des champs et de récolte ». Le CILSS fait le même constat pour l’intérieur des pays touchés puisque « la limitation des déplacements ne facilite pas la poursuite des transactions commerciales avec des conséquences néfastes prévisibles pour l’ensemble des acteurs (déficit d’accès aux aliments pour les acheteurs ; baisse des prix et des revenus pour les producteurs) ». Au Libéria, l’épidémie à Virus Ebola va perturber l’importation vers la sous région du riz Libérien, l’huile de palme, du café et des fruits au Sud du Sénégal.
Le CILSS pense que toutes ses situations vont conduire également à une « situation de chômage pour de nombreux acteurs le long des filières de commercialisation des produits agricoles dans la région ».
Le Comité pour donner des orientations claires sur les actions à mener pour prévenir et ou lutter contre l’insécurité alimentaire dans l’espace sahélien a décidé « en collaboration avec l’ensemble de ses partenaires, de conduire des évaluations plus approfondies pour mesurer l’impact de cette épidémie sur la situation alimentaire et nutritionnelle au Sahel et en Afrique de l’Ouest ».
Serge Xavier Oga
Dans un communiqué publié le 24 septembre 2014 à Ouagadougou, le Comité Permanent Inter-Etats de Lutte Contre la Sécheresse dans le Sahel exprime son inquiétude sur les conséquences de l’épidémie de fièvre hémorragique à virus Ebola sur la sécurité alimentaire régionale. L’organisation régionale affirme que l’épidémie de fièvre hémorragique à virus Ebola qui affecte plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest « risque d’entrainer une grave crise alimentaire et nutritionnelle dans notre espace si des mesures énergiques ne sont pas prises pour la stopper ». Pour étayer son argumentation le CILSS affirme que dehors des nombreux morts dénombrés à ce jour, l’épidémie a des impacts sur les productions agricoles, les marchés et de manière globale, sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle régionale selon les informations partielles reçues des pays ».
L’épidémie à virus Ebola aura aussi des impacts néfastes sur la production agricole qui pourrait sur le plan agricole. Le Comité Permanent Inter-Etats de Lutte Contre la Sécheresse dans le Sahel indique que la « la production globale pourrait drastiquement chuter dans les zones touchées en Guinée, au Libéria et en Sierra Léone et au niveau des zones frontalières à ces pays ». En effet, le développement de l’épidémie depuis le mois de mai 2014, a coïncidé avec la saison pluvieuse occasionnant un manque de main d’œuvre important notamment « lors des travaux de préparation, d’entretien des champs et de récolte ». Le CILSS fait le même constat pour l’intérieur des pays touchés puisque « la limitation des déplacements ne facilite pas la poursuite des transactions commerciales avec des conséquences néfastes prévisibles pour l’ensemble des acteurs (déficit d’accès aux aliments pour les acheteurs ; baisse des prix et des revenus pour les producteurs) ». Au Libéria, l’épidémie à Virus Ebola va perturber l’importation vers la sous région du riz Libérien, l’huile de palme, du café et des fruits au Sud du Sénégal.
Le CILSS pense que toutes ses situations vont conduire également à une « situation de chômage pour de nombreux acteurs le long des filières de commercialisation des produits agricoles dans la région ».
Le Comité pour donner des orientations claires sur les actions à mener pour prévenir et ou lutter contre l’insécurité alimentaire dans l’espace sahélien a décidé « en collaboration avec l’ensemble de ses partenaires, de conduire des évaluations plus approfondies pour mesurer l’impact de cette épidémie sur la situation alimentaire et nutritionnelle au Sahel et en Afrique de l’Ouest ».
Serge Xavier Oga
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