Le premier Synode des évêques convoqué par le pape François et consacré aux "défis pastoraux de la famille dans le contexte de l’évangélisation" s’est achevé ce week end à Rome. En attendant le second round prévu pour 2015, ce synode s’est achevé après un débat sincère entre frères et sœurs d’une même foi appelée à réfléchir sur les défis pastoraux de la famille dans l'Eglise Catholique. Comme on l’a constaté durant les débats, certains sujets délicats méritent encore plus de réflexion. Mais comme à l’heure habitude, les journalistes ont tiré des conclusions hâtives notamment sur la question des divorcés mariés, … comme si c’était les seuls défis de la pastorale de la famille en ce moment. A Rome, il ne s’était pas agit d’une course aux réformes mais d’un examen minutieux des défis de la famille catholique. Ce n’était pas une assemblée nationale qui doit voter des lois mais d'un synode qui est appelé à murir des réflexions.
Les cardinaux, les évêques et les auditeurs laïcs participant ont eu parfois des points de vue divergents sur certains sujets. Et c’est d’ailleurs une très grande avancée pour nous jeunes de constater que le débat a été franc, utile et vrai. Les participants ont rempli leur "contrat" et sont restés dans la droite ligne. Ils ont mené des réflexions sur les réalités d’aujourd’hui et ont chacun proposé des pistes de solutions sur certains sujets notamment la question des divorcés remariés, des couples homosexuels, … A l’issue de cette semaine de réflexions, ce qui est important à présent, c’est la prière. Il faut prier afin que l’Esprit Saint, puisse nous inspirer à faire les bons choix. Il faut éviter que la presse opère les choix à notre place. Et il me semble que les journalistes ont vite fait de s’emballer et parfois posé les problèmes autrement. Les familles ne se limitent pas seulement aux réalités occidentales mais universelles. Ce synode avait une mission et elle l'a remplie.
Le pape François à la clôture du synode a, résumé l'essentiel à retenir et en même temps le travail qui reste à faire. Dans un discours d’une vingtaine de minutes, ponctué par des applaudissements debout, le pape a énuméré 5 tentations qu’il a d’ailleurs expliquées lui même. La première tentation est : " la tentation du raidissement hostile, c’est-à-dire de vouloir s’enfermer dans la lettre (...), à l’intérieur de la loi, avec la certitude de ce que nous connaissons et non de ce que devons encore apprendre et atteindre. A l'époque de Jésus, c’est la tentation des zélotes, des scrupuleux, des impatients et aujourd'hui de ceux qu’on appelle aujourd’hui des "traditionalistes" ou aussi des "intellectualistes". La seconde tentation nous dit le saint père est « la tentation d’un bonisme destructeur, qui, au nom d’une miséricorde traîtresse, met un pansement sur les blessures sans d’abord les soigner, qui traite les symptômes et non les causes et les racines. C’est la tentation des timorés, et aussi de ceux qu’on nomme les progressistes et les libéraux». La troisième est « la tentation de transformer la pierre en pain pour rompre un long jeûne, pesant et douloureux (Lc 4, 1-4) et aussi de transformer le pain en pierre et de la jeter contre les pécheurs, les faibles, les malades (Jn 8,7), c’est-à-dire de les transformer en un fardeau insupportable (Lc 10, 27)". La quatrième tentation est de "descendre de la Croix, pour contenter les gens, de ne pas rester à accomplir la volonté du Père, de se plier à l’esprit du monde au lieu de le purifier et de le plier à l’Esprit de Dieu". La cinquième tentation est "de négliger le dépôt de la foi en se considérant non comme des gardiens mais des propriétaires et des maîtres ou, de l’autre côté, la tentation de négliger la réalité en utilisant un langage minutieux et un langage pour dire tant de choses et ne rien dire. Nous appelons cela du "byzantinisme" je crois".
Les cardinaux, les évêques et les auditeurs laïcs participant ont eu parfois des points de vue divergents sur certains sujets. Et c’est d’ailleurs une très grande avancée pour nous jeunes de constater que le débat a été franc, utile et vrai. Les participants ont rempli leur "contrat" et sont restés dans la droite ligne. Ils ont mené des réflexions sur les réalités d’aujourd’hui et ont chacun proposé des pistes de solutions sur certains sujets notamment la question des divorcés remariés, des couples homosexuels, … A l’issue de cette semaine de réflexions, ce qui est important à présent, c’est la prière. Il faut prier afin que l’Esprit Saint, puisse nous inspirer à faire les bons choix. Il faut éviter que la presse opère les choix à notre place. Et il me semble que les journalistes ont vite fait de s’emballer et parfois posé les problèmes autrement. Les familles ne se limitent pas seulement aux réalités occidentales mais universelles. Ce synode avait une mission et elle l'a remplie.
Le pape François à la clôture du synode a, résumé l'essentiel à retenir et en même temps le travail qui reste à faire. Dans un discours d’une vingtaine de minutes, ponctué par des applaudissements debout, le pape a énuméré 5 tentations qu’il a d’ailleurs expliquées lui même. La première tentation est : " la tentation du raidissement hostile, c’est-à-dire de vouloir s’enfermer dans la lettre (...), à l’intérieur de la loi, avec la certitude de ce que nous connaissons et non de ce que devons encore apprendre et atteindre. A l'époque de Jésus, c’est la tentation des zélotes, des scrupuleux, des impatients et aujourd'hui de ceux qu’on appelle aujourd’hui des "traditionalistes" ou aussi des "intellectualistes". La seconde tentation nous dit le saint père est « la tentation d’un bonisme destructeur, qui, au nom d’une miséricorde traîtresse, met un pansement sur les blessures sans d’abord les soigner, qui traite les symptômes et non les causes et les racines. C’est la tentation des timorés, et aussi de ceux qu’on nomme les progressistes et les libéraux». La troisième est « la tentation de transformer la pierre en pain pour rompre un long jeûne, pesant et douloureux (Lc 4, 1-4) et aussi de transformer le pain en pierre et de la jeter contre les pécheurs, les faibles, les malades (Jn 8,7), c’est-à-dire de les transformer en un fardeau insupportable (Lc 10, 27)". La quatrième tentation est de "descendre de la Croix, pour contenter les gens, de ne pas rester à accomplir la volonté du Père, de se plier à l’esprit du monde au lieu de le purifier et de le plier à l’Esprit de Dieu". La cinquième tentation est "de négliger le dépôt de la foi en se considérant non comme des gardiens mais des propriétaires et des maîtres ou, de l’autre côté, la tentation de négliger la réalité en utilisant un langage minutieux et un langage pour dire tant de choses et ne rien dire. Nous appelons cela du "byzantinisme" je crois".
Le pape François a ensuite déclaré que nous avons un an " pour mûrir les idées proposées , avec un vrai discernement spirituel, et pour trouver des solutions concrètes a tant de difficultés et d'innombrables défis que les familles doivent affronter, à donner des réponses à tant de découragements qui entourent et suffoquent les familles. Un an pour travailler sur la "Relatio synodi" qui est le résumé fidèle et clair de tout ce qui a été dit et discuté dans cette salle, et dans les carrefours. Et qui est présenté aux conférences épiscopales comme les "Lineamenta". " Les lineamenta sont le document de base d'un synode qui doit ensuite servir au Secrétariat du synode pour élaborer un "instrument de travail" (Instrumentum laboris)".
Serge Xavier OGA
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