Secrets de l'Amour de Saamtaba dit le « calomniateur »
L’épreuve du deuil touche tous les hommes de tous les milieux sans exception à un moment donné de leur vie. Le vécu de cette épreuve peut être plus ou moins fort, ou difficile selon les relations entretenues avec les personnes décédées. Cette expérience se vérifie pour ceux qui ont perdu un être cher et qui acceptent difficilement le vide, l’angoisse que crée son absence : peur, manque, vide, incompréhension, culpabilité, regret, remord, refus d’admettre la réalité de la mort, notre propre finitude. Autant de sentiments qui refont surface dans les rêves, les souvenirs, l’imagination.
On se demande pourquoi les humains nourrissent autant de sentiments ? Quels rapports les hommes entretiennent-ils avec les morts ? Comment surmonter l’épreuve du deuil et vivre en paix, avec ces personnes qui nous sont chères mais qui ne vivent plus ? Autant de questions que se posent tant d’hommes et de femmes.
L’amour vécu à un degré plus ou moins fort entre le vivant et le mort, n’est-il pas la source de cet accueil difficile du deuil ? Or, nous savons que « de tous les liens que nous tissons et qui nous unissent les uns aux autres, ceux fondés sur l’amour sont les plus permanents. Ces liens d’amour ont le moyen de demeurer même par-delà la mort, et de vaincre ainsi l’épreuve du temps et de l’espace qui sont les limites normales dans lesquelles nous évoluons ».
C’est dans cette perspective que l’auteur aborde l’expérience commune à tous les hommes, le deuil. A tous ceux et celles qui ont perdu un être cher et qui sont encore désemparés, et à ceux qui feront la douloureuse expérience de cette épreuve un jour, « Secrets de l’amour » affirme que tout ne finit pas avec la mort.
Courage et rendez-vous donc dans le livre pour découvrir les secrets de la relation nouvelle qui traverse la mort elle-même. A travers des proverbes africains, dans un style humoristique, simple et plein de foi, nous apprenons que les bien-aimés ne sont pas morts, car, « l’amour vrai ne meurt jamais et ne passera jamais ».
Père Nicolas ISSIFI AYOUBA, C.Ss.R.
Père Nicolas ISSIFI AYOUBA, C.Ss.R.
* le livre paru dans la catégorié Nouvelle a été édité par Harmattan Burkina http://harmattanburkina.com et coûte 4700 F CFA soit 11 euros.
Le Père Pascal Sorgho a d'abord été stagiaire de 2005-2006 à Agadez. Il a été ensuite envoyé dans la même paroisse après son ordination de 2008-2009.
Je souhaite un bon vent à ce jeune mossi qui cesse de nous édifier. Vivement que ce livre nous aide à avoir une conception plus positive du départ vers Dieu le père, de ce que nous avons tant aimés. Communion profonde en Christ.
RépondreSupprimerbravo pascal et que ce ne soit qu'un début!!!
RépondreSupprimerRich.