mardi 6 décembre 2016

Monseigneur Laurent Lompo était l'hôte des paroissiens de Maradi ce dimanche 4 décembre 2016

L’Archevêque de Niamey Monseigneur Laurent Lompo était ce deuxième dimanche de l’Avent à Maradi. Il était venu participer à la 17ème session ordinaire du Conseil d’Administration de la Caritas Développement Niger. L’archevêque de Niamey est resté pour la messe dominicale et pour remercier le Seigneur pour les bienfaits de Dieu pour son troupeau qui est arrivé. 

« Je suis là ce matin pour dire merci à Dieu pour les grâces qu’il m’a donné d’être Evêque à Niamey puis Archevêque à Niamey et vivre cette grâce avec vous. J’ai accepté être ici pour que nous puissions grandir ensemble dans la foi et je suis là pour la première fois en tant qu’Archevêque pour vous dire merci ». Ce sont les mots que l’archevêque à prononcer en introduction de son homélie. Il a ensuite expliqué son rôle d’archevêque un rôle qui l’oblige à venir de temps en temps à Maradi pour voir le peuple de Dieu qui est ici et les réconforter. Monseigneur Laurent Lompo a ensuite expliqué les attributs de l’archevêque et le symbolisme du pallium. « En tant d’archevêque j’ai la mission de coordination d’une circonscription ecclésiastique qui englobe Niamey et Maradi et à ce titre je dois œuvrer pour que l’Eglise soit visible à Niamey comme à Maradi. Je suis un pasteur qui porte les brebis qui m’ont été confiées sur mes épaules. Avec le diocèse de Maradi, il ne s’agit pas d’un rôle de tutelle mais nous sommes appelés à collaborer pour que l’Evangile soit bien annoncé. Je viendrai vous voir souvent parce que je ne peux pas être coordinateur sans aller sur le terrain ».

Abordant les textes liturgiques du jour, Monseigneur Laurent Lompo a insisté sur la vision que donne le prophète Isaïe dans la première lecture. Monseigneur Laurent a dit que l’usage du futur simple par Isaïe témoigne que la possibilité n’est pas lointaine. Le Christ va venir mais avant cela, il nous donne des signes « Celui qui viendra ne jugera suivant les apparences ». Les signes donnés par le prophète Isaïe sont « des signes d’espérance que chacun de nous devra avoir, des signes à travers la vie des animaux ». archevêque a précisé que les mêmes signes sont évoqués par Jean le Baptiste dans l’Evangile quand il annonce que le Messie qui viendra ne jugera pas selon les apparences : « je peux être tous les soirs à la messe sans aucun mérite. La conversion est très importante pour rester loin des apparences et si je n’accepte pas la conversion, je viens seulement pour faire plaisir aux hommes et non à Dieu ». L’archevêque de Niamey a insisté sur la justice et l’humilité. « On ne peut rien mériter sans être humble et si nous agissons sans humilité, vaine est notre foi ».

Avant le rite de renvoi, Mgr Laurent Lompo a demandé aux fidèles de ne pas décourager et de persévérer dans la foi. Aux prêtres en mission dans le diocèse, il leur a demandé de faire l’effort d’apprendre les langues locales pour mieux annoncer l’Evangile. Les fidèles de Maradi ont offert une Bible en langue haoussa à l’archevêque a dit toute sa gratitude pour ce geste.

Il faut préciser qu'au cours de cette Eucharistie la Communauté Chrétienne de Base Charles de Foucauld a fait une action de grâce à l'occasion du centenaire de la mort de leur saint patron et Bienheureux.

Les échanges se sont poursuivis dans la cour de cathédrale avec les fidèles qui étaient très heureux d’accueillir pour la première fois leur archevêque. Mgr Laurent est reparti dimanche pour Tahoua pour une visite pastorale. L’Archidiocèse de Niamey a donné deux missionnaires Fidei donum qui anime la paroisse de Tahaoua. 

Serge Xavier Oga

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