vendredi 23 août 2013

Inondations dans le diocèse de Maradi au Niger.


La saison des pluies s’est installée au Niger et les fortes précipitations enregistrées ses derniers jours ont occasionné des dégâts dans plusieurs localités du diocèse.

Dans la région de Maradi, on dénombre déjà fin semaine écoulée des centaines de ménages sans abris logés provisoirement dans des écoles. Le bilan est déjà lourd. On dénombre plus de 2000 personnes sans abris. Dans la commune rurale de Dan Issa à 35 km de Maradi, 4 filles âgées de 2 à 5 ans sont mortes suite à l’effondrement de leur habitation. 

Dans la région d’Agadez, les crues ont fait au moins un mort et d’importants dégâts. Un militaire a été emporté par les eaux en furies. Des centaines de familles sont sans abris.

A Zinder, en quelques heures près de 150 mm de pluies sont tombées ont causé la mort d’au moins 2 enfants. 

Selon les prévisions météo, le Niger va encore cette année enregistrer des inondations.L’homme est souvent le premier facteur des inondations. Plusieurs habitations sont construites dans les lits des cours d’eau, la stagnation des eaux de pluies par manque de mécanisme de drainage et l’encombrement des caniveaux par le sable et les ordures ménagères sont autant de facteurs qui favorisent les inondations.

Régularisation de Mariage à la paroisse de Maradi

Philomène et Alfred ont régularisé le dimanche 18 août 2013 leur mariage à la paroisse de Maradi. La cérémonie s’est déroulée en présence de parents, des amis et connaissances de la famille. Cette régularisation est la deuxième célébration enregistrée cette année à Maradi. En avril 2013, Amoussou Joseph et Blandine Daga ont régularisé le mariage. C’était donc une importante occasion de réjouissance pour la communauté. Le père Illa dans son homélie a salué le courage de ce couple qui a décidé de se conformer aux règles de l’Eglise. Il a aussi invité les autres qui hésitent à se lancer. 

Au cours de cette messe, les paroissiens de Maradi ont dit au revoir à l’abbé Narcisse Ayéda qui a achevé son année de stage. Il reprend les études au séminaire. « Que le Seigneur t’accompagne et achève en toi ce qu’il a déjà commencé » lui a dit le Curé de Maradi 

La fête a pris fin dans la soirée. Toute la journée, la communauté s’est réjouie avec le nouveau jeune couple confié à la protection de la Vierge Marie.
vidéo sur la page: http://www.dailymotion.com/diocesemaradi#video=x13jeu1

mardi 13 août 2013

Sénégal: des apôtres pour les zones rurales

Appel du card. Sarr

ROME, 12 août 2013 (Zenit.org) - « La Zone rurale a un besoin urgent d’ouvriers apostoliques »: c’est l'appel que lance le cardinal archevêque à l’endroit des supérieurs majeurs des congrégations religieuses féminines et masculines, en service dans l’Archidiocèse de Dakar. Dans une lettre circulaire qu’il vient de publier, ce samedi 10 juillet 2013, il les appelle à fonder de nouvelles communautés dans les paroisses et secteurs de la zone apostolique rurale (cf. http://www.seneglise.net/_new.php?idactualite=404&rubrique=2).

Cette lettre circulaire fait suite à un document de présentation de la zone apostolique rurale de l’archidiocèse de Dakar, élaboré par les prêtres de cette zone, sous la coordination du Vicaire épiscopal, Abbé Jean Touré. Le Cardinal Sarr renseigne que les conclusions tirées dans ce document expriment toutes le besoin urgent d’ouvriers apostoliques dans la Zone Rurale de l’archidiocèse.

Le cardinal sénégalais lance cet appel aux Supérieur(e)s Majeur(e)s des Congrégations Religieuses masculines et féminines : « Ouvrez davantage votre attention et votre cœur aux besoins de ces populations de la Zone Rurale, en leur envoyant des ouvriers apostoliques, en fondant de nouvelles communautés religieuses, dans les paroisses et secteurs de cette Zone, en y créant des structures socio-pastorales, pour participer, au mieux, au développement humain et religieux de cette Zone, et pour que ses populations bénéficient davantage de la diversité et des richesses de vos charismes ».

L’archevêque rappelle qu’à plusieurs reprises, il a attiré l’attention des congrégations religieuses féminines et masculines sur le manque d’ouvriers apostoliques dans la Zone Rurale, au côté des prêtres diocésains, surtout dans le doyenné du Sine.

Plus concrètement, il signale que cinq paroisses et quasi-paroisses de la Zone n’ont pas encore de communautés religieuses : celles de Diakhao, Diouroup, Fissel, Niakhar, Nguékhokh. Il a aussi ajouté qu’au moins six communautés chrétiennes importantes ou secteurs peuvent d’ores et déjà accueillir des Sœurs ou des Frères, en attendant l’arrivée de prêtres avec la création de nouvelles paroisses : Boyar, Loul-Sessène, Ngoyé, Sandiara, Secteur de Fimela-Ndangane-Yayème-Djilor.

Enfin, le cardinal Sarr recommande ce Document de Présentation de la Zone rurale. Il est disponible à la Procure de l’archidiocèse, à la Paroisse N.-D. de la Paix de Thiadiaye, et dans la plupart des paroisses du doyenné de la Petite-Côte, au prix de 2 000 frs CFA.

Nigeria: l'AED rencontre les victimes de Boko Haram

ROME, 12 août 2013 (Zenit.org) - « On peut se demander si les raisons qui sont à l’origine des attentats de Boko Haram sont de nature religieuse, politique ou économique. Mais on ne peut nier que les violences ont volontairement atteint la communauté chrétienne et que les fidèles souffrent terriblement ». Regina Lynch, responsable internationale de la section "projets" de L’Aide à l’Église en détresse, décrit ainsi les conditions dramatiques des chrétiens nigérians à l’issue d’un voyage qu’elle a effectué dans ce pays d’Afrique.

En mai dernier, au moment même où le président Goodluck Jonathan déclarait l’état d’urgence dans les trois États septentrionaux de Borno, Yobe et Adamawa, une délégation internationale de la fondation pontificale a visité le nord du Nigeria et a rencontré plusieurs victimes des attaques des extrémistes.

Parmi celles-ci, Chioma Dike qui a perdu son mari Williams et trois de ses cinq enfants, Emmanuel (4 ans), Richard (6 ans) et Lilian (10 ans) dans l’explosion du 25 décembre 2011, dans l’église Sainte Thérèse de Madalla, dans la banlieue de la capitale Abuja. Ses deux autres enfants ont été gravement blessés. « Williams avait amené les petits à la messe, raconte-t-elle à L’AED, tandis que j’étais restée à la maison pour préparer le déjeuner de Noël ». La tragédie qui a détruit sa vie n’a nullement entamé sa foi. « J’ai le cœur brisé et Dieu seul peut le guérir ».

Dans un autre épicentre où se déchaîne la violence de la secte fondamentaliste, le diocèse de Maiduguri, la fondation pontificale a été accueillie par le Père John Bakeni, curé d’une petite église proche de la frontière avec le Niger. 

« Pendant les trois mois qui ont suivi mon arrivée, je n’ai jamais réussi à dormir, se souvient le jeune prêtre, des hommes n’ont cessé de tirer des coups de feu et de lancer des pierres et des animaux morts par-dessus le mur de la paroisse ».

Dans les différents diocèses visités par la délégation de L’AED, les témoignages varient essentiellement quant à la gravité des attentats subis. « La chaleur avec laquelle nous avons été accueillis chaque fois était exactement la même, fait observer Lynch. Personne ne parvenait à croire que quelqu’un pouvait risquer sa vie uniquement pour venir les rencontrer ».

Depuis 2007 jusqu’à aujourd’hui, dans le nord du Nigeria, plus de 100 églises ont été touchées par les extrémistes, tandis que, rien qu’en 2012, plus de 900 chrétiens ont été tués en haine de la foi. Malgré sa souffrance indicible, l’Église du "géant africain" est encore vivante et dynamique, comme le montrent les chiffres. Dans les quarante-huit diocèses du pays, on célèbre chaque année plus d’un demi-million de baptêmes, les religieuses sont plus de 4600, les prêtres et religieux environ 4200. Le nombre des vocations aussi (plus de 6000 séminaristes) est impressionnant et de nombreux recteurs de séminaire ont demandé de l’aide à L’AED pour agrandir ou rénover leurs structures afin d’éviter de refuser de nouveaux étudiants. Le dernier projet approuvé par la fondation est une contribution de 18.000 euros destinés au grand séminaire Saint-Augustin de Jos, dans l’État de Plateau. « Notre province est parmi les plus durement touchées par les fondamentalistes, explique à L’AED-Italie le recteur, le Père Sylvester Dagin. Et pourtant, il ne manque pas de jeunes qui, après avoir vu la mort en face, choisissent la voie du sacerdoce, déterminés à apporter leur témoignage de foi à leurs compatriotes.

L’Église nigériane poursuit sa mission aux côtés de la communauté, invitant les fidèles à pardonner à leurs persécuteurs et à renoncer au désir de vengeance. « Mais malheureusement, ce n’est pas le seul défi à relever », affirme Regina Lynch. Avec la poursuite incessante des violences, les chrétiens qui fuient le nord du pays sont de plus en plus nombreux, laissant l’Église privées de ses fidèles et d’un soutien économique. « Beaucoup de paroisses ont vu leurs offrandes diminuer de plus de la moitié et aujourd’hui, elles ont besoin de notre aide. Nous devons soutenir les prêtres, les catéchistes, les séminaristes et toutes les écoles catholiques. Et nous devons assurer notre soutien à la reconstruction des églises détruites, à la pastorale des victimes de tant d’atrocités et, ce n’est pas le moindre, à la promotion du dialogue religieux ».

Entre 2009 et 2012, L’Aide à l’Église en détresse a soutenu des projets en faveur de l’Église du Nigeria à hauteur d’environ deux millions cinq cent mille euros. En 2013, la fondation pontificale a déjà approuvé des projets pour un total de plus de six cent mille euros.

Traduction Hélène Ginabat

jeudi 8 août 2013

Ramadan 2013 : Vœux de bonne fête des Évêques du Niger à la communauté musulmane

Les Évêques catholiques du Niger sont heureux de présenter leurs vœux amicaux et respectueux en cette fête de fin de Ramadan. Ce temps béni de Ramadan a été un temps fort et privilégié pour la vie de la communauté musulmane et a donné à chacune et à chacun d'entre vous une force nouvelle pour son existence personnelle, familiale et sociale.

Cette fête de fin de Ramadan se célèbre aujourd'hui en pleine saison hivernale alors que de nombreux nigériens travaillent avec ardeur aux champs espérant une récolte fructueuse et généreuse. Que Dieu accorde à chaque famille le fruit de son dur labeur et qu'il accorde une pluie régulière et bienfaisante. 

Musulmans, Chrétiens, et tous les autres croyants, nous avons le devoir d'œuvrer en tant que Serviteurs du Tout Puissant, Maître de la terre et du ciel, en faveur de la création qui est un don généreux et merveilleux de Dieu pour notre bonheur. Dieu nous invite à collaborer étroitement à sa création en respectant la nature et en la protégeant contre les destructeurs malveillants qui n'ont d'intérêts que leur propre gain égoïste.

Nous saluons toutes les initiatives qui sont prises pour restaurer une création dégradée par la main de l'homme et encourageons toutes les sensibilisations qui sont faites à l'intention des nouvelles générations pour la protection de l'environnement.

En vous renouvelant notre amitié et notre sympathie, nous vous souhaitons de tout cœur une bonne et heureuse fête. Que le Dieu des Miséricordes accorde à chacune et chacun d'entre vous la paix du cœur.

Mgr Michel Cartatéguy : Archevêque de Niamey
Mgr Ambroise Ouédraogo : Evêque de Maradi
Mgr Laurent Lompo : Evêque Auxiliaire de Niamey