mercredi 30 septembre 2015

Demain 1er octobre, en communion avec la Paroisse Sainte Thérèse de Zinder

"01 Octobre 2014 (Mercredi) : La fête de Ste. Thérèse : Chapelet à la grotte à 18h30 pour tous, suivis par la messe à 19h00 à la grotte. Tous les chrétiens sont invités à participer à la messe. Il y aura un partage de sandwich après la messe pour marquer la fête ".  C’est un extrait du programme du jubilé d’argent de la paroisse de Zinder. Initialement donc, tous les paroissiens devraient se retrouver demain à la grotte Mariale pour fêter leur patronne Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus. Malheureusement depuis l’entrée en jubilé de la paroisse le dimanche 26 octobre 2014, rien ne s’est passé comme prévu. Pour rappel, le 16 janvier 2015, des émeutiers qui entendaient protester contre la caricature du prophète Mahomet parue en France dans un journal satirique ont violemment attaqué les chrétiens en détruisant la majorité des lieux de cultes surtout à Zinder et Niamey. La paroisse de Zinder a été totalement détruite. A l’heure actuelle, il ne reste que des ruines à démolir. La grotte Mariale qui devait accueillir les paroissiens demain pour le chapelet a été détruite. Plusieurs familles de chrétiens ont quitté définitivement Zinder mais certaines sont restées et se sont organisées même sans prêtre pour garder leur foi ardente. Et demain, ils se réuniront à la grotte mariale pour prier pour la paix au Niger, prier pour une bonne année scolaire, prier pour que les prochaines élections prochaines se déroulent sans heurt,... 

Même si demain, il n’y aura pas de partage " de sandwich après la messe pour marquer la fête"», le père Léo, leur curé a fait le voyage du Burkina pour venir remercier Dieu et prier pour que la vierge intercède pour tous auprès de son fils. 
Avec eux, nous reprenons cette prière de sainte Thérèse " Puisse Jésus me donner toujours de comprendre que lui seul est le bonheur parfait, même quand lui-même paraît absent".
Serge Xavier Oga

Reprise des opérations de rapatriement de nigériens en Algérie

L'Algérie a recommencé hier mardi 29 septembre 2015 le rapatriement au Niger des nigériens en situation "irrégulière"sur le sol algérien. 
C’est le Croissant Rouge Algérien (CRA) qui est chargé de veiller au bon déroulement de cette nouvelle vague de rapatriements qui se poursuivra jusqu’au 22 octobre prochain d’après le CRA. Déjà 400 nigériens dans la capital Alger ont été regroupés et sont en cours de transit vers Tamanrasset sous la supervision du Croissant Rouge Algérien. ils seront ensuite convoyés vers Arlit au Niger avant de rejoindre leurs villages.

Débuté l’an passé, le rapatriement de nigériens selon Croissant Rouge Algérien a concerné 3 724 nigériens dont 900 enfants. Ces nigériens qualifiés d’illégaux en Algérie sont en majorité des ressortissants du canton de Kanchté dans la région de Zinder. Certains vont en Algérie et sont employés illégalement sur différents chantiers de constructions. Les femmes et les enfants s’adonnent généralement à la mendicité en Algérie et souvent exploités par des réseaux mafieux. 

lundi 28 septembre 2015

Niger : 1 785 128 517 216 milliards de f CFA en 2016.

A l’issue du Conseil des Ministres du samedi 26 septembre 2015, le projet du budget 2016 du Niger a été amendé. Pour 2016, le budget de l’Etat s’élève à 1785 milliards 128 millions 517 mille 216 francs F CFA. Il s’agit d’un projet de budget qui sera transmis à l’Assemblée Nationale pour adoption au cours de sa prochaine session d’octobre consacrée au budget

Drame de la Mecque : les catholiques du Niger expriment leur compassion aux frères et soeurs musulmans

Sept cent soixante-neuf (769) morts et neuf cent trente-quatre (934), c’est le bilan encore provisoire d’un mouvement de foule qui a eu lieu le jeudi 24 septembre 2015 lors du pèlerinage annuel de la Mecque. Parmi ces victimes, un bilan provisoire fait état à l’heure actuelle de vingt-deux nigériens décédés, plusieurs blessés et plusieurs autres portés disparus.

Hier dans les églises catholiques du Niger à l’appel des évêques, les fidèles catholiques ont prié pour le repos des âmes des disparus à la Mecque et imploré le Père Céleste pour un prompt rétablissement des blessés.

Comme on le voit, c’est toute la nation nigérienne qui est en deuil. En cette douloureuse circonstance, les familles chrétiennes ont exprimé et continuent d’exprimer leur profonde compassion à l'ensemble de la Oumah islamique affectée par ce drame et présentent leurs condoléances les plus attristés aux familles éplorées. Les familles chrétiennes sont invités à porter dans la prière tous les disparus.

A l’échelle nationale, le gouvernement a décidé d’un deuil de trois jours et de la mise en berne des drapeaux à compter de ce lundi 28 septembre 2015 sur l'ensemble du territoire national. Deux cellules de crise dont l’une à Niamey au Niger et la seconde à Djeddah en Arabie Saoudite ont été mises en place pour fournir l’assistance et l’information nécessaires aux pèlerins et à leurs familles. Le ministre de l’intérieur a été dépêché en Arabie Saoudite pour mieux coordonner les actions. Le Niger en lien avec les autorités saoudiennes continue de rechercher les personnes disparues et de procéder à l'identification des victimes.

Serge Xavier Oga

Boko Haram endeuille le Niger le jour de la Tabaski

Dans la nuit du jeudi 17 septembre au vendredi 18 septembre 2015, quinze civils nigériens ont été tués par des éléments de la secte Boko Haram dans le village de Ngartaoua dans le canton de Chétimari à 40 km de Niger au Sud Est du Niger. Selon les témoins, les assaillants étaient venus à pied et hormis les pertes en vie humaine et les blessés, ont incendié vingt deux maisons, plusieurs boutiques, un moulin à grain et un véhicule.

Parmi les victimes, figurent 4 ressortissants du Nigéria. Le village de Ngartaoua est situé à la lisière de la frontière du Nigeria sur les bords de la rivière Komadougou Yobé qui fait office de frontière entre le Niger et le Nigéria dans la zone. 

Les victimes de cet enième crime ont été inhumées en présence d’une délégation régionale de Diffa conduite par le secrétaire général du Gouvernorat. Les autorités ont décidé selon le secrétaire général dont les propos ont été relayés vendredi soir par la télévision nationale nigérienne, de mettre un dispositif miliaire dans le village pour sécuriser les populations qui sous le choc s’apprêtaient à quitter les lieux. Sur le plan militaire, les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) du Niger mènent en ce moment dans le secteur une opération de ratissage pour neutraliser les auteurs de ce crime survenu le jour de la Tabaski.



mercredi 23 septembre 2015

Message des Évêques à la Communauté musulmane du Niger à l'occasion de la Tabaski 2015

Chers amis musulmans, « La paix soit avec vous ».
Les évêques de l’Eglise Catholique du Niger et les membres des communautés chrétiennes des diocèses de Niamey et de Maradi sont heureux de souhaiter la bonne fête de l’Aid El Kébir  à l’ensemble de la communauté musulmane du Niger qui prie en ce jour en communion avec les pèlerins présents en terre bénie de l’Islam.

Que la grâce de paix du tout Puissant, le Clément, le Miséricordieux descende sur vous, vos familles et la Nation Nigérienne toute entière.

Cette fête nous rappelle à tous la foi d’Abraham qui n’a pas hésité à mettre sa confiance en Dieu et à lui offrir en sacrifice ce qu’il avait de plus cher. A cause de sa foi en Dieu, Abraham notre ancêtre commun fut comblé de bénédiction et de grâces.

Dieu nous invite tous, musulmans et chrétiens à placer notre confiance en lui pour bâtir l’avenir du Niger dans la paix, la justice et la fraternité.

Nous savons tous que la paix et la dignité humaine ne peuvent exister sans la réconciliation, la justice et le respect mutuel. Musulmans et chrétiens, soyons des éducateurs, des défenseurs des droits humains et des bâtisseurs de paix au Niger.

Que Dieu nous aide tous à œuvrer dans la fraternité, la sincérité, la vérité, le respect mutuel pour construire notre pays le Niger sur des fondations solides que sont la justice et la paix.

Que le Dieu qui est Amour nous aide à mettre la paix et la justice au cœur de notre vie et de nos communautés.

Que Dieu, le Bon, le Clément, plein de bienveillance vous bénisse tous et toutes. Amen !
Bonne fête à tous et à toutes !

Mgr Laurent Djalwana LOMPO, Archevêque de Niamey
Mgr Ambroise OUEDRAOGO, Evêque de Maradi
Mgr Michel CARTATEGUY, Archevêque Emérite de Niamey

mardi 22 septembre 2015

Prière des Évêques du Faso

Dieu Notre Père,
Ce qu’il y a de meilleur dans Ta création, c’est l’homme.
Tu l’as crée à Ton image, afin qu’après le temps de sa vie terrestre,
Il jouisse d’un bonheur éternel auprès de Toi.

Pour que notre pays soit le milieu de vie
Où nous obtenions cet unique nécessaire qu’est la vie éternelle,
Nous T’adressons cette prière :
Accorde à notre pays du Burkina Faso
Les institutions qui lui garantissent le bien-être, la liberté et la paix :
Accorde-lui avant tout des autorités religieuses et civiles
Qui se laissent guider par l’Esprit Saint,
Afin qu’elles exercent leurs charges selon la justice
Et dans le seul souci du bien de tous.
Nous Te le demandons par Ton Fils Jésus Christ Notre Seigneur.

Très Sainte Vierge Marie, priez pour nous.
Notre Dame de Yagma protégez notre pays
Anges gardiens du Burkina Faso, veillez sur lui.

Donné à Ouagadougou, le 06 Septembre 2015
Vos Archevêques et Evêques.

Boko Haram endeuille encore le Borno

Le dimanche 20 septembre 2015, au moins 80 personnes ont été tuées et plus de 150 blessées dans plusieurs attentats suicides dans l’Etat de Borno au Nigéria. Une des explosions causée par un kamikaze qui a actionné sa charge à l’heure de la prière du soir a eu lieu dans l’une des moquées du quartier Adjilari de Maiduguri, capitale du Borno et ville berceau de Boko Haram. Un autre attentat a été perpétré dans le quartier de Gomari. Le bilan provisoire est de 54 personnes tuées et plus de 90 blessés. Deux heures plus tard à Monguno toujours dans l’Etat de Borno à 135 km de Maiduguri, un autre kamikaze s’est fait exploser en tuant 27 morts et blessant 62 personnes.

Depuis le 29 mai 2015, date de l’investiture à la tête du Nigéria de Muhammadu Buhari qui a promis d'éradiquer Boko Haram, la secte islamique multiplie les attentats contre les civiles. Plus de 800 personnes innocentes ont été tuées par les éléments de Boko Haram depuis juin au Nigéria.

Lancement des travaux d'aménagement et de bitumage de la Route Tahoua-Arlit

Le président de la République Mahamadou Issoufou a lancé à Agadez le vendredi 18 septembre 2015 les travaux de bitumage de la route Tahoua - Arlit. ce lancement des travaux constitue un espoir pour les usagers de cette route. Aujourd’hui, se rendre à Agadez à partir de Tahoua est un sacré parcours de combattant à cause de l’état de dégradation avancée de la route jonchée de nids de « chameaux ».

Les entreprises béninoises SIGMA2-SA et tunisienne MBC exécuteront le tronçon Tahoua-Agadez pour une durée contractuelle de 24 mois. Le coût des travaux hors pour cette section s’élève en hors taxe à 55.898.572.861 F CFA. La section Agadez-Arlit sera réalisée en Partenariat Public-Privé (PPP) par l'entreprise GEPCO et l'Etat du Niger et coûtera en hors taxe 90. 327.732.609 F CFA pour une durée d'exécution de 25 mois
Il faut rappeler que la route Tahaoua Arlit longue de 685 km a été construite entre 1978 et 1980 sur financement de l’Etat du Niger et des sociétés minières SOMAIR et COMINAK pour relier le Nord du Niger au reste du pays et surtout pour faciliter l’exportation de l’uranium. 

La paix en péril au Faso

Le Burkina Faso s’est réveillé encore ce matin dans l’incertitude. Le pays des hommes intègres vit au ralenti depuis le mercredi 16 septembre 2015. Ce jour-là, des militaires du Régiment Spécial de Sécurité RSP dirigés par le général Gilbert Diendéré ont pris tout le monde par surprise et ont fait irruption en plein conseil des ministres en arrêtant le président intérimaire Michel Kafando son premier ministre Yacouba Zida et plusieurs ministres. 
La rue a commencé a contesté cette irruption des militaires sur la scène politique. Sous l’égide du président béninois Thomas Yayi Boni et sénégalais Macky Sall, la CEDEAO, Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest a mené une médiation qui a proposé un plan de sortie de crise acceptée par les éléments de Diendéré mais la société civile et une majorité des partis politiques ont rejeté cette feuille de route. 

Les hommes du régiment spécial ont tenté vainement de rallier à leur cause le reste de l’armée et faisaient régner l’ordre dans les rues de Ouagadougou par la terreur. A l’intérieur du pays, les populations hostiles aux putschistes ont demandé aux militaires de prendre la route de Ouagadougou pour aller libérer le peuple ou de leur donner les armes. 

Hier, nouveaux développement dans cette crise burkinabè, le chef d’Etat-major de l’armée dans un communiqué a demandé aux soldats du RSP de rejoindre une caserne de Ouagadougou pour être désarmé. Dans la soirée d’hier Gilbert Diendéré dans un communiqué qu’il a lui-même lu sur les antennes de la télévision nationale, a présente ses excuses à la nation. Il reconnait ses erreurs et a déploré les pertes en vies humaines, les blessées et les dégâts matériels infligés par son unité à la nation. Le général s’est dit prêt à s'engager pour l'unité de l'armée. 
Ce mardi 22 septembre, le Burkina se réveille sans un véritable président aux commandes. Le président Michel Kafando en résidence surveillé a fui à la résidence de l’ambassadeur de France et le premier ministre a été relâché en signe d’apaisement. Les chefs militaires négocient entre eux la reddition des hommes du RSP sans effusion de sang. Pendant ce temps la population s’impatiente et les réseaux sociaux sont envahis de rumeurs. 
Dans la sous région ouest africaine, toutes les organisations de la société civile à commencer par le Sénégal ont rejeté les propositions de sorites de crise de la CEDEAO. Le président temporairement déchu Michel a Kafando dans un entretien hier à la presse a aussi désavoué cette médiation qui durant son séjour au Faso ne l’a pas véritablement consulté.  "Je tiens à le dire pour que tout le monde le comprenne, je n’ai pas été associé à ce projet d’accord des représentants de la CEDEAO. Mais ils doivent savoir que rien ne pourra se faire sans qu’ils ne prennent en compte la volonté des burkinabè. Alors, il faut que cela soit clair, je n’ai pas été associé à ce projet d’accord. J’ai pris connaissance de ce projet en même temps que tout le monde. En tout cas je suis très réservé par rapport à ce programme " a confié à la presse Michel Kafando.

Comme on le voit, la médiation de la CEDEAO n’a pas suffisamment pris du recul pour décortiquer un problème plus complexe. La paix à n’importe quel prix n’honore personne. Les vrais maux de la nation burkinabè ont pour nom corruption, gabegie, impunité, …  La demande d’amnistie contenue dans le protocole d’accord de la CEDEAO apparaît comme une démarche à contre-courant, un boulevard ouvert pour l’impunité. Ceux qui ont les armes peuvent tout faire avec leurs armes et cela leur confère de facto une immunité. 
Ce coup de force a été l’opération de trop. 
Hier en visite officielle à Niamey, le président Idriss Deby Itno du Tchad a demandé aux militaires du régiment spécial de sécurité de ne pas ramer à contre-courant. "Le régiment de sécurité présidentielle ne peut pas aller à contre-courant et prendre tout un peuple en otage..... Il faut qu'ils déposent les armes et regagnent les casernes" a conseillé le président tchadien. Ce point de vue est partagé par le président nigérien Mahamadou Issoufou qui souhaite que "le peuple burkinabè soit entendu, soit écouté". "Il n'y a pas de solution durable en dehors des réponses aux aspirations du peuple" a précisé le président nigérien. Le Niger ne souhaite pas une nouvelle crise dans un pays voisin d'autant plus qu'il est déjà confronté à des menaces terroristes sur ses frontières avec la Libye, le Mali et le Nigéria.

Ce mardi, les présidents ouest africains membres de la CEDEAO se retrouvent à Abuja au Nigéria pour discuter de la feuille de sortie de crise proposée par le président du Sénégal. 
Personne ne sait à l’heure actuelle où va le Burkina Faso. L’urgence est d’éviter un affrontement entre les militaires qui ne profite à personne. Tous les burkinabè sont des enfants de Dieu et comme tel, ils doivent dialoguer. Le dialogue est la seule porte du salut pour apaiser les cœurs. Et le message des évêques du Burkina Faso du 6 septembre 2015 est encore d’actualité. Les prélats du Faso demandent aux citoyens de leur pays d’avoir comme premier repère un peuple réconcilié. Et pour établir ce repère, ils fixent cinq conditions essentielles : "le courage de dire la vérité, toute la vérité, quel que soit le prix à payer, pour une réconciliation effective, socle de la paix ; le courage de demander, de donner et d’accueillir le pardon ;  le courage de pratiquer la justice ; le courage de combattre l’impunité ; le courage d’aller aux élections sans corrompre et sans se laisser corrompre".

Quelle que soit l’issue de la crise, les burkinabè doivent construire un système de gouvernance où la démocratie participative et la démocratie représentative se complètent et se renforcent harmonieusement comme l’ont rappelé les évêques dans leur message. Ironie du sort, tous ces événements au Faso se sont enchaînées hier, 21 septembre la Journée Mondiale de la paix sous le thème "Partenariats pour la paix – Dignité pour tous"
Serge Xavier Oga

jeudi 17 septembre 2015

Nouveau projet d’urgence en faveur des victimes de la secte Boko Haram dans la région de Diffa

La Caritas Diocésaine de Maradi a lancé ce 1er septembre 2015 un projet d’urgence en faveur des populations de la région de Diffa au Niger. Il s’agit d’une initiative financée par plusieurs Caritas membres de la Confédération Caritas Internationalis (CI) qui vise l’amélioration des conditions de vie des ménages déplacés du Nigeria suite aux attaques perpétrées par la secte Boko Haram, et au rétablissement des moyens d’existence des ménages hôtes, déjà victimes d’un déficit céréalier en 2014.

Une habitante du camp de Gagamari  (Niger) abritant de réfugiés de Damasak (Nigeria).  

D’une durée de huit (08) mois, cette action de la Caritas Développement Niger à travers sa direction diocésaine de Maradi vise à augmenter la résilience des populations civiles de la région de Diffa. Le premier objectif spécifique de la réponse est de venir en aide (cash et non vivre) à 1000 ménages déplacés du Nigéria et 1000 ménages déficitaires de Diffa et de de former 200 jeunes filles et garçons sur plusieurs thématiques relatives à la consolidation de la Paix et en même temps leur permettre de disposer de l’argent pour subvenir à leurs besoins spécifiques.

Les principales activités retenues dans ce projet sont le cash transfert, la distribution de biens non alimentaire, la formation des jeunes et les activités d’intérêt communautaire.

Le projet interviendra dans 3 Communes de la Région administrative de Diffa : Goudoumaria, Mainé Soroa et Diffa et touchera indirectement 14500 personnes.

La Caritas Développement Niger aide les populations civiles de la région de Diffa depuis février 2015. Aujourd’hui, populations hôtes et déplacées sont confrontées à un problème d’accès à la nourriture. Et c’est pourquoi la Caritas Maradi a sollicité et obtenu de ses partenaires la mise en œuvre d’un projet d’urgence en faveur des populations déplacées et des populations hôtes qui ont accueilli avec humanisme et respect leurs frères et sœurs du Nigéria malgré leur précarité. 

Pour rappel en mai, juin et juillet 2015, grâce au soutien financier de Caritas Allemagne et de CRS Niger, la Caritas diocésaine de Maradi a aidé 600 conducteurs de taxi motos de Diffa, Goudoumaria et Mainé Soroa et à 200 ménages déplacés intérieur et extérieur à Mainé Soroa. 

La Région de Diffa (diocèse de Maradi) au sud-est du Niger est située à 1360 km de Niamey. Les populations subissent fortement depuis février 2014 les conséquences de la crise engendrée par les éléments de Boko Haram.

mardi 15 septembre 2015

Retour à l'école pour les élèves du lycée au Niger

Ce 15 septembre 2015, les élèves du lycée retrouvent les chemins de l’école après les vacances. Cette année, ils seront 472.635 élèves dont 188.168 filles dans les trois niveaux de l’enseignement secondaire. Comme il est de tradition à la veille de chaque rentrée scolaire, la ministre des enseignements secondaires Mme Bety Aichatou Habibou Oumani a livré un message radio télévisé au monde scolaire, message dans lequel la ministre a souhaité une bonne rentrée aux élèves et à leurs enseignants. Mme Bety Aichatou Habibou Oumani a eu une pensée particulière pour les élèves de la région de Diffa qui ont vécu l’an passé, une période scolaire très pénible à cause de la présence de Boko Haram dans la région. La ministre des enseignements secondaires a assuré les élèves de Diffa et leurs encadreurs du soutien de l’Etat qui ne ménagera aucun effort pour leur assurer une année scolaire stable.

Hama Amadou investi premier candidat aux présidentielles de février 2016

Les partis politiques se préparent activement aux prochaines élections au Niger. Les états major des partis politiques préparent « leur cheval gagnant ». C’est le cas du Mouvement Démocratique Nigérien pour une Fédération Africaine (Moden-Fa Lumana Africa), qui à l’issue de son congrès extraordinaire tenu le dimanche 13 septembre 2015 à Zinder, a investi Hama Amadou comme son unique candidat aux prochaines présidentielles de 2016.
Cette investiture a eu lieu alors que le principal intéressé est toujours en exil en France. Mais par la magie de la technologie, le candidat Hama Amadou s’est adressé à ses troupes et les a remercié pour cette marque de confiance. Agé de 65 ans, Hama Amadou ancien premier ministre de Tandja Mamadou et ancien président de l’assemblée nationale sous le régime de l’actuel président Mahamadou Issoufou joue sa dernière carte présidentielle. Il vit en exil depuis fin août 2014 après sa fuite du Niger où il est accusé de « supposition d’enfants ». L’une des épouses de l’ancien président de l’Assemblée Nationale ne serait pas la mère biologique des enfants qu’elle affirme avoir accouché au Nigéria.

vendredi 11 septembre 2015

Le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en Afrique de l'ouest à Niamey pour donner un coup de pouce à la consolidation de la démocratie au Niger

Mohamed Ibn Chambas, représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en Afrique de l'ouest est arrivé ce lundi à Niamey pour une visite de trois jours. L’objectif principal de ce séjour en terre nigérienne était de mieux comprendre les enjeux et défis du processus électoral nigérien afin d'évaluer le soutien additionnel que l'organisation des nations unies pourrait apporter. 

Durant cette visite de trois jours, le diplomate ghanéen a été reçu en audience par le président de la république, le premier ministre, le président de l'assemblée avant de rencontrer tous les principaux acteurs politiques de la mouvance comme de l’opposition ainsi que représentants des partis non affiliés. Mohamed Ibn Chambas a aussi rencontré plusieurs organisations de la société civile, les structures en charge de l'organisation des élections et les partenaires techniques et financiers du Niger.

Au terme de sa mission au Niger, le diplomate onusien a au cours d’un point de presse faire le point de sa mission. A la presse, il a déclaré avoir notifié à tous ses interlocuteurs l'importance de maintenir la stabilité du Niger. Mohamed Ibn Chambas a aussi invité les nigériens à l’organisation d’élections apaisées et surtout à obtenir un consensus sur les étapes essentielles du processus électoral. Selon lui, ses propositions ont été favorablement accueillies. Les nations unies vont aider le Niger à se doter d'institutions légales, légitimes et solides, qui permettent au pays de se concentrer sur les défis du développement durable et de l’amélioration du bien-être de sa population a rassuré Mohamed Ibn Chambas. Cet appui se fera à travers la mise en œuvre du projet d'appui au cycle électoral du Niger (PACEN). 

mardi 1 septembre 2015

Boko Haram s'attaque encore aux populations civiles du Nord Est du Nigéria et du Sud Est du Niger

Fin du mois d’aout très meurtrière pour les civils dans le Nord Est du Nigeria. En effet, près de 80 personnes ont été tuées ce weekend par des éléments de Boko Haram dans l'attaque de trois villages du nord-est du Nigeria. Selon plusieurs sources, les combattants de Boko Haram à cheval ont attaqué 3 villages de l’Etat de Borno. Ils ont tué vendredi soir 68 personnes dans le village de Banu et respectivement quatre et sept personnes dans la nuit de samedi à dimanche dans le villages voisins de Kamuwa et Hambagda.

Au Niger, des hommes armés, membres présumés du groupe djihadiste Boko Haram ont attaqué mardi 25 aout 2015 le village d’Abadam dans la région de Diffa, tuant trois personnes dont un sergent de l’armée qui a perdu la vie dans la traque des terroristes. Les éléments de Boko Haram auteurs de cette attaque ont été tous neutralisés selon une source militaire nigérienne.

Sur tout un autre plan, le Tchad annonce avoir exécuté les 10 membres présumés de Boko Haram condamnés à mort vendredi pour leur implication dans le double attentat-suicide commis en juin à N'Djamena.

Une aide financière de la Chine au Niger

La Chine offre 13,5 milliards de F CFA et un prêt sans intérêt de 9 milliards de F CFA

La République Populaire de Chine a offert au Niger une aide non remboursable de 13.5 milliards de CFA et un prêt sans intérêt de 9 milliards de CFA. Les deux accords ont été signé le mercredi 26 août 2015 entre la Ministre nigérienne des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur, Mme Kane Aichatou Boulama et l’Ambassadeur de la République Populaire de Chine au Niger M. Shi Hu.

Cette aide chinoise est destinée à la réalisation du 3ème pont sur le fleuve Niger à Niamey.