lundi 9 décembre 2013

Campagne "Droit à l’alimentation" de Caritas Internationalis

Caritas estime qu’il est scandaleux que, aujourd’hui, sur une planète qui a les ressources nécessaires pour nourrir tous ses habitants, près d’un milliard de personnes souffrent de la faim. Nous relisons ainsi la parabole de la multiplication de pains : là où il y a abondance de nourriture, il est de notre devoir de la partager. Les 164 organisations nationales qui constituent Caritas Internationalis se réunissent à l’occasion de leur première campagne mondiale pour mettre un terme à la faim d’ici 2025.
Nous croyons que la meilleure façon d’y parvenir, c’est d’obtenir que les gouvernements garantissent à tous une alimentation suffisante dans le cadre des législations nationales, en respectant le droit humain fondamental d’accès à la nourriture.

Le droit à l’alimentation est un droit humain, légal et clairement défini, dont découle l’obligation pour les gouvernements de réduire à la fois la sous-alimentation chronique et la malnutrition.
Le droit à l’alimentation protège le droit de chaque être humain de vivre dans la dignité, préservé de la faim, de l’insécurité alimentaire et de la malnutrition. Le droit à l’alimentation, ce n’est pas « faire la charité », mais veiller à ce que chacun puisse se nourrir dans la dignité.

Caritas Internationalis lance la campagne le 10 décembre 2013, à l’occasion de la Journée mondiale des droits de l’Homme.
En octobre 2014, une semaine d’action mondiale rassemblera les organisations membres de Caritas et les paroisses autour de différents événements et actions à travers le monde, exhortant les gouvernements nationaux à adopter le droit à l’alimentation.
En mai 2015, Caritas Internationalis tiendra son Assemblée générale quadriennale à Rome, au cours de laquelle l’accent sera mis sur l’élimination de la faim. Immédiatement après, Caritas participera à l’Expo 2015 à Milan sur le thème « Nourrir la planète, énergie pour la vie ».
Pour les dates principales au niveau national, veuillez contactez la Caritas de votre pays.
Ouvrez les yeux, les oreilles et les cœurs pour comprendre les effets de la faim dans le monde. Regardez votre propre attitude envers la nourriture et les déchets – que pouvez-vous changer ?
Rejoignez la « vague de prière » que Caritas prévoit pour le lancement de cette campagne.
Les Caritas nationales organiseront des actions dans le cadre de cette campagne au niveau local. Entrez en contact avec elles et participez à leurs activités. Joignez-vous à elles sur Facebook et Twitter. Nous espérons que la multiplication de toutes ces actions à travers le monde créera une vague de soutien en faveur du droit à l’alimentation.

Prière de la campagne de Caritas contre la Famine

Prière de la campagne
Seigneur notre Dieu, Tu nous as confié les fruits de toute la création afin que nous puissions prendre soin de la terre et être nourris de sa générosité.
Tu nous as envoyé ton Fils pour partager notre chair et notre sang et nous enseigner ta loi d’Amour. Par sa mort et sa résurrection, nous sommes devenus une seule famille humaine.
Jésus a montré une grande attention à ceux qui n’avaient pas de nourriture – allant jusqu’à transformer cinq pains et deux poissons en un banquet qui a rassemblé cinq mille personnes et bien plus encore.
Nous nous présentons devant Toi, Seigneur notre Dieu, conscients de nos fautes et de nos défaillances, mais remplis d’espérance, pour partager la nourriture avec tous les membres de la grande famille humaine.

Dans ta sagesse, inspire les responsables des gouvernements et des entreprises, ainsi que tous les citoyens du monde, afin qu’ils trouvent des solutions justes et solidaires pour mettre un terme à la faim en s’assurant que tous les peuples aient droit à l’alimentation.
Ainsi, nous Te prions, Seigneur notre Dieu, pour que quand nous serons devant Toi, nous puissions nous présenter comme "une seule famille humaine " avec " de la nourriture pour tous ".

Amen
Caritas Internationalis lance demain une campagne contre la faim. A cette occasion, il est demandé à toutes les Caritas du monde entier, de prier à 12 heures de leur localité.
Notre site participe à l'action et nous vous envoyons quelques dossier pour participer pleinement à cette chaîne de solidarité.

Ce que vous pouvez faire:
Organiser une réunion de prière à midi le 10 décembre.
Réfléchir aux raisons qui expliquent la faim, à son impact sur les gens, aux gestes posés dans une région du monde qui affectent la vie des gens d’une autre région. Lire le texte sur la faim dans le monde qu’a rédigé le président de Caritas, le cardinal Oscar Rodríguez Maradiaga, à l’intention des évêques présidents des organisations Caritas du monde entier. http://food.caritas.org/campaign-toolkit/
Télécharger la prière de Caritas contre la faim ainsi que la célébration de prière.
Penser à ce que vous pourriez changer dans votre vie et aux changements qui devraient se produire à l’échelle nationale et internationale pour que personne n’ait plus à souffrir de la faim.
Joignez-nous: Facebook: IAmCaritas Twitter: #Food4All


mercredi 4 décembre 2013

Syrie: enlèvement de religieuses orthodoxes à Maaloula

ROME, 3 décembre 2013 (Zenit.org) - Des religieuses orthodoxes ont été enlevées en Syrie, à Maaloula, dans la nuit du 1er au 2 décembre, la nouvelle a été confirmée le 2 décembre par le patriarcat grec-orthodoxe et par le nonce apostolique à Damas. Les otages seraient au nombre de cinq (et non pas 12), a indiqué ce mardi 3 décembre, Mgr Audo au micro de Radio Vatican.
Les rebelles syriens sont entrés dans le monastère orthodoxe Sainte-Thècle (Mar Takla) de Maaloula et ils ont emmené de force un groupe de religieuses.
Maaloula est un village chrétien, dans la montagne, à 55 km au nord-est de Damas. La population parle encore la langue de Jésus, l’araméen. Un tiers de la population est musulmane sunnite. Le monastère abritait 40 sœurs et des orphelins.
Le nonce apostolique, Mgr Mario Zenari a déclaré le 2 décembre qu’il s’agissait de « religieuses syriennes et libanaises » et qu’il semble que « les rebelles djihadistes les aient emmenées dans le nord, vers Yabroud ». Il ajoute que « l’on ne connaît pas encore les motifs de cette action : comme otages ou pour s’emparer du monastère et contrôler tout le village ».
Malgré le danger, dit-il, les soeurs avaient choisi « de rester et de témoigner ». Mgr Zenari, espère qu’elles soient bien traitées et en lieu sûr : « c’est notre souhait et notre prière ».
« C’est très inquiétant ce qui se passe actuellement », déclare Mgr Zenari, préoccupé pour toute la population syrienne, notamment les chrétiens, après de nombreuses attaques: il n’est pas rare que des rebelles entrent dans un village et contraignent les chrétiens à fuir. Les églises sont souvent profanées, les objets religieux détruits, résume Radio Vatican.
Mgr Antoine Audo, évêque d’Alep des Chaldéens et président de Caritas Syrie précise, toujours à Radio Vatican, ce 3 décembre, qu’il s’agit de la supérieure des sœurs et de quatre religieuses. Il confirme qu’elles ont été emmenées en otage à Yabroud, mais qu’aucune nouvelle n’est parvenue depuis. « J’espère que les sœurs soient libérées rapidement », ajoute Mgr Audo.
Il souligne que Maaloula est un « symbole important non seulement pour les chrétiens mais aussi pour les musulmans de Syrie et du Moyen-Orient parce qu’ils savent qu’on y parle encore aujourd’hui la langue du Christ, un dialecte araméen, c’est pourquoi les gens sont frappés par cet événement ».
L’évêque précise que les religieuses appartiennent à un « monastère orthodoxe traditionnel » c’est-à-dire où l’on « pratique beaucoup la miséricorde », d'où l'accueil des orphelins. Le pèlerinage, ajoute-t-il, « est très fameux » : « En Syrie, tout le monde va en pèlerinage à Maaloula et Saidnaya. Surtout pour la fête de la Croix, le 14 septembre, sur la montagne de Maaloula »
Pour ce qui est des raisons de l’enlèvement, il est dû « à la guerre » : « Nous, en tant que chrétiens, comme Eglise en Syrie, nous ne voulons pas que ce soit une guerre contre les chrétiens, parce que nous voulons être une présence de réconciliation et de cohabitation. Voilà notre vocation. Nous ne voulons pas de provocation avec les musulmans ».
Pourtant, les chrétiens se sentent « menacés » désormais parce que attaquer Maaloula c'est « toucher à un lieu saint de la chrétienté » et « personne, jusqu’à aujourd’hui, depuis des siècles, n’a jamais fait une chose semblable à Maaloula, un lieu chrétien, saint pas seulement pour les chrétiens, mais aussi pour tous les autres ».
Les rebelles ont conquis le village, après cinq jours de combats, dans la nuit de dimanche à lundi, à l’aide d’explosifs notamment. Ce seraient des djihadistes du Front al-Nusra lié à Al-Qaïda. Un premier assaut, le 9 septembre dernier, avait été repoussé par l’armée syrienne qui avait repris le contrôle du village.
Le patriarche melkite, catholique, Gregorios III Laham est lui aussi inquiet après la prise de Maaloula. Lors de la rencontre, samedi, 30 novembre, au Vatican, avec le pape François, il avait déclaré: « Nous sommes décidés à rester sur cette terre bénie même au prix du martyre et du martyre par le sang. C’est ce qui est déjà arrivé à certains de nos fidèles, comme les trois hommes de Maaloula, Michael Taalab, Antonios Taalab et Sarkis Zakhem : ce sont des vrais martyrs qui ont été tués après avoir refusé de renier leur foi » (cf. Zenit de ce 3 décembre pour le texte intégral).
Radio Vatican fait état de 9 millions de déplacés parmi la population syrienne, dont plus de 1, 2 million au Liban, dont 42 000 chrétiens. Les chrétiens seraient – toutes confessions confondues - 450 000 à avoir choisi de partir à l’étranger. Plus de 1200 auraient perdu la vie et 60 églises auraient été endommagées.
Anita Bourdin

mardi 3 décembre 2013

Cameroun : prière pour la libération du père Georges Vandenbeusch

La Conférence épiscopale du Cameroun appelle les fidèles camerounais à intensifier les prières pour la libération des otages détenus dans le monde et plus particulièrement pour la libération du Père Georges Vandenbeusch, enlevé dans la nuit de mercredi 13 à jeudi 14 novembre 2013 dans le nord du pays.

Le Père Georges Vandenbeusch Fideï Donum, 42 ans de nationalité française Curé de la Paroisse de Nguetchewe dans le diocèse de Maraoua Mokolo au Cameroon a été enlevé et probablement conduit au Nigéria par des ravisseurs circulant à moto. 




Journée Nationale de Solidarité Caritas sous le signe "Foi et Charité"

Mgr Ambroise récoltant les dons des fidèles au cours de la messe
La 4ème édition de la Journée Nationale de Solidarité a été célébrée dans toutes les paroisses du diocèse de Maradi. Cette journée a été instaurée par les Évêques pour mieux organiser une solidarité locale dans une dynamique d’auto prise en charge.
A la cathédrale de Maradi, c’est Monseigneur Ambroise Ouédraogo qui a présidé l’Eucharistie. Et dans son homélie, il a rappelé l’importance de cette journée. Il a invité les paroissiens a toujours plus de solidarité au nom de leur foi. « La foi n’est pas seulement un acte doctrinal » a déclaré Mgr durant l’homélie. Il a invité les chrétiens pour mieux comprendre cet engagement, à relire la lettre de saint Jacques (Jc 2 14-26). En effet, dans ce passage, saint Jacques met en lumière le lien étroit entre foi et charité dans la vie du chrétien. La foi doit se prouver par des actes.
Et la journée nationale de solidarité se veut être un engagement des croyants catholiques du Niger à poser des actes concrets de charité, de solidarité, et de compassion. La quête a permis de récolter cette année la somme de 182.000 CFA.
Depuis 2010, le premier dimanche de l'Avent a été choisie pour célébrer la Journée de Solidarité des Fidèles envers la Caritas Développement Niger.